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de développement de
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ismes privés jouent un
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fait sentir pour de très
Coopération Technique
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îotographie aérienne et
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nt du temps qu’auraient
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entreprendre euxmêmes
qui concernent aussi la
sous contrat. Il y a des
>hiques aériens existants
t est celui de l’Ethiopie,
où les photographies trimetrogon prises par les Etats-Unis pendant la seconde
guerre mondiale ont servi au levé préliminaire de la région Lac-Tana-Nil Bleu.
De vastes régions du monde ont été à peine explorées. Elles n’ont pas été
cartographiées, aucun recensement n’y a jamais été exécuté, leurs sols n’ont
fait l’objet d’aucun classement, aucun pont n’a encore enjambé leurs rivières,
leurs forêts n’ont jamais été percées de routes.
Comme l’a dit une fois le Professeur James, si j’ai bonne mémoire, un
homme qui se déplace dans un tel pays sans une carte convenable est comme
une fourmi sur un tapis d’Orient. Il n’identifie rien, il ne sait pas ce qu’il y
a au-delà de son champ visuel immédiat.
Le développement économique dans une région dépourvue de cartes ne
peut s’appliquer qu’à des problèmes dont la solution est évidente et à des possi
bilités placées à portée de la main. Tôt ou tard, il doit y avoir des cartes, des
cartes sur lesquelles on peut reporter toutes sortes de renseignements, cartes
qui permettent d’organiser le mise en valeur sous toutes ses formes.
J’ai mentionné plusieurs fois la question du recensement. Elle est de la
plus grande importance. Dans mainte région du Libéria, il n’y a jamais eu de
recensement. Quand éclate une épidémie de variole ou quand est entreprise
une campagne de contrôle de la malaria, quand on cherche où placer les routes
ou bien où envoyer les quelques maitres d’école dont on dispose, il est très
important de savoir où il y a des habitans et combien ils sont. Les autorités
locales ne le savaient pas. Mais avec les photos aériennes, on a pu compter les
villages, voire les habitations. Avec une assez bonne idée du nombre de gens
qui peuvent vivre dans chaque demeure, il a été possible de faire un récensement
en quelques heures, ce qui n’avait jamais été fait auparavant dans l’histoire —
et les résultats se sont révélés être assez exacts.
J’ai entendu William Pryor, du Bureau des Routes publiques (Bureau of
Public Roads) déclarer que la photographie aérienne lui a permis d’économiser
700.000 dollars sur un tronçon de 32 kilomètres de la Grande Route panaméri
caine, en déterminant l’emplacement d’un nouveau tracé qui a économisé une
quantité appréciable de ponts et de déblaiements.
C’est vraiment une chance que le monde ait à sa disposition, à cette période
particulière de l’histoire, un outil tel que la photogrammétrie. De vastes régions
du monde commencent juste à se rendre complètement compte de leur poten
tiel de mise en valeur et sont sur le point de sortir de siècles pendant lesquels
elles ont négligé tout progrès. Leurs populations s’efforcent de faire en quelques
années ce qui aurait généralement demandé des vies entières. Ni l’exécution du
Point 4, ni celle du programme d’assistance technique des Nations Unies
n’auraient été possibles il y a cinquante ans: le monde n’avait pas les connais
sances nécessaires à leur succès. Elles n’auraient pas été possibles aujourd’hui
sans le développement rapide de sciences comme la photogrammétrie qui
retranchent des années à la durée des programmes, qui rendent possibles des
choses jugées jusqu’ici impossibles.
Je suis heureux d’avoir eu cette occasion de parler avec vous et j’espère
que nous nous engagerons tous dans une fructueuse collaboration pour la mise
en valeur du monde, pendant de nombreuses années.