5
(59)
st of Photogrammetric
ould include:
Section by the National
5.COO ft/s.l. with multi-
th vertical photographs
tography of inaccessible
ng Table” for use with
Survey Photography to
photography throughout
IEN
:ndre part à ce septième
;t le premier auquel le
Canada possède ici une
Le du Dr. L. E. Howlett,
:onnu des milieux photo-
à l’optique photogram-
nte à ce congrès en tant
; le second représentant
:omme Président de l’In-
e.
:s à titre privé ou comme
ntale ou commerciales,
mité, ma propre présence
du Gouvernement de la
iter en temps que ,,Sur-
t que nous sommes extrê-
c une assemblée d’experts
écialement au contact de
ignons à nos collègues de
itinent, où la photogram-
ans l’exploitation des res-
ae beaucoup d’entre vous
la fin de ce Congrès. Un
La photo gramme trie au Canada:
Bien que nouveau venu à la Société Internationale de Photogrammétrie, le
Canada jouit d’une réputation de longue date pour la photogrammétrie terres
tre et la photogrammétrie aérienne, spécialement dans leur application aux
levés cartographiques et à l’inventaire des ressources. En 1886, le Dr. Edouard
Deville, alors “Surveyor General” des Territoires du Dominion a entrepris des
levés de phototopographie terrestre dans la région de la Cordillère, dans l’ouest
du Canada. Ces méthodes ont été largement utilisées, sans discontinuer, dans la
région des montagnes, à la fois par le gouvernement fédéral et par celui de la
province de la Colombie Britannique, fournissant dans ces dernières années les
points du canevas altimétrique. En 1921, la Royal Canadian Air Force a com
mencé la couverture aérienne systématique en vues obliques des terrains de
faible relief; cette couverture était ensuite exploitée pour la cartographie par le
Service Topographique du Canada, au moyen de réseaux en perspective; son
succès a valu à cette méthode d’être connue sous le nom de “méthode cana
dienne des réseaux obliques”. En 1930, les vues aériennes stéréoscopiques verti
cales ont été prises dans les régions montagneuses pour être exploitées au moyen
de la triangulation radiale graphique. En 1940, deux gouvernements de pro
vince, ceux de l’Ontario et de la Colombie Britannique, ont mis sur pied une
organisation particulière de photographies aériennes pour contribuer à l’im
mense tâche entreprise initialement par la Royal Canadian Air Force.
La période d’après-guerre, depuis 1946, a témoigné de la faveur universelle
pour les chambres aériennes modernes grand-angulaires, avec restitution aux
appareils de couples stéréoscopiques, de l’essor de plus en plus grand de la trian
gulation Shoran, des progrès prometteurs du nivellement au moyen d’un émet
teur radar aéroporté et de l’emploi de plus en plus fréquent des hélicoptères
pour le transport des brigades de préparation vers les stations désertiques d’ac
cès difficile.
Une liste typique mais peut-être incomplète des applications et progrès de
la photogrammétrie au Canada depuis 1948 pourrait comprendre:
1°) la création d’une Section de Photogrammétrie expérimentale au Conseil
National de la Recherche, à Ottawa,
2°) l’emploi de photographies verticales F = 153 mm, prises à haute altitude
(à 10.000 mètres au-dessus du terrain) pour restituer au multiplex la carte
normale au 1/50.000,
3°) la détermination d’un canevas planimétrique pour la cartographie à partir
de photographies verticales, par cheminement aérien, au moyen de photo
graphies trimetrogon, effectuées dans des régions montagneuses inaccesi-
bles le long de la région côtière du Pacifique,
4°) la réalisation de la table à tracer topographique Gamble destinée à l’équi
pement Multiplex,
5°) l’adaptation de l’objectif de photogrammétrie aérienne grand-angulaire
Ross de 3 pouces x / 4 (8 cm,25) à l’équipement Multiplex normal, de Bausch
& Lomb,
6°) l’impulsion donnée aux levés d’inventaires des ressources forestières par la
photographie aérienne, dans tout le Canada, par le décret relatif aux forêts
canadiennes (Canada Forest Act.).