4. — DISPOSITIF D’OBSERVATION
Les redressements utilisés sont des tirages sur papier (collé sur verre
au moment de l'exposition) disposés sur deux planchettes de format
40 x 50 cm. et serrés dans un cadre de contreplaqué. Sur chaque porte-photo-
graphie est repérée la position du nadir; un bouton permet la rotation en
déversement autour de ce point.
L'observation se fait à l'aide d'un viseur monoculaire à prismes, de
faible grossissement (2 environ), à la lumiére du jour ou, si c'est nécessaire,
de deux petits diffuseurs électriques situés prés des objectifs.
Ceux-ci, selon le schéma théorique, devraient étre mobiles au-dessus
des photographies. Le dispositif est en fait beaucoup plus simple car les róles
des points » et m de la figure | sont inversés, aprés rotation d'un demi tour de
chaque redressement dans son plan (fig. 8). Le mouvement relatif de la
ligne de visée par rapport à la photographie est obtenu en rendant fixe cette
ligne de visée et en imprimant au porte photographie lui-méme le mouvement
de translation du galet (m» par exemple), ce qui est obtenu facilement en
montant le porte photographie sur le méme chariot que ce galet. Cet artifice
est également utilisé sur le stéréotopographe Poivilliers type D; il permet
une simplification extréme du microscope binoculaire d'observation.
Ligne de visee mobile
wa
ma Él
Cliche mobile
Cliche fixe
Fig. 8
Pratiquement le nadir du cliché de droite par exemple, est situé à
l'aplomb du galet m, et la ligne de visée de la lunette à l'aplomb du point 0.:
le viseur binoculaire est solidaire du báti de l'appareil.