CHAPITRE V.
METHODES (QUESTION N° 3).
A. — TRIANGULATION SPATIALE.
a) Méthodes d’orientation relative employées pour l’aérotriangulation.
Les rapports montrent que les méthodes réellement utilisées en pratique
sont en nombre restreint. Ce sont :
|. Les méthodes dérivées de celle de von Gruber, parfois adaptées à
des buts spéciaux (Allemagne, Autriche, Belgique, Canada, Etats-
Unis, Israel, Suede).
. Les méthodes qui utilisent des parallaxes mesurées et des corrections
calculées (Etats-Unis, Pays-Bas, Suéde, Suisse).
N
d
Les méthodes graphiques (Autriche : Krames, Belgique : Poivilliers,
France : Poivilliers avec b, — b, — O, b, — constante).
m
Les méthodes adaptées à des instruments spéciaux :
Finlande, introduction des données du statoscope et de la cham-
bre d'horizon.
Italie, méthode Santoni avec périscope solaire, méthode Nistri
utilisant le point nadir (l'instrument est encore en construction).
Méthode utilisant le stéréocomparateur (mentionnée dans ie rapport
égyptien).
Ces méthodes étant déjà connues avant 1948, ou ayant été présentées au
dernier Congrès, il n’est pas nécessaire d'entrer ici dans de grands détails. Pour
plus ample information, on peut se reporter à la littérature existante, mais les
procédés d’orientation relative étant du domaine de la Commission II, nous
n’examinerons pas ici les publications qui traitent de la précision et de la renta-
bilité des méthodes anciennes et nouvelles.
OT
D’une façon générale, on voit progresser l'idée qu'il est important d'em-
ployer une méthode donnant des résultats homogènes pour l'ensemble de la
triangulation projetée. La tendance est d'imposer aux opérateurs une série de
régles bien définies pour réduire l’influence des facteurs personnels sur les
résultats.
Indépendamment de la méthode utilisée pour l'élimination des parallaxes
verticales, on peut considérer l'orientation relative au point de vue du choix des
éléments qui servent à la réaliser. Cet aspect de la question est examiné au
paragraphe suivant.
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