Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Deuxième fascicule)

  
   
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
    
  
  
  
  
   
  
  
    
  
  
   
    
    
     
Toutes les cartes basées sur l'aérotriangulation satisfont aux normes 
nationales de précision. Les vérifications consistent en profils à la planchette et 
en cheminements au théodolite exécutés entre des points caractérisés par une 
précision du troisième ordre au moins. 
La vitesse d’avancement de l’aérotriangulation varie de 0,3 à 0,6 heure- 
homme pour un mille carré; on atteint en moyenne une heure-homme par modèle. 
On est satisfait du Multiplex et des restituteurs de grand modèle (Stéréo- 
planigraphe et Autographe A5). Ces derniers se prêtent à l’analyse des 
déformations du modèle et des erreurs qui en résultent dans l’aérotriangulation. 
3° U. S. Coast and Geodetic Survey. 
Les rubans photographiés pour la cartographie côtière sont volés à peu 
près parallèlement au rivage. Aux Etats-Unis, les points existants sont généra- 
lement suffisants pour l’ajustement horizontal. Les points altimétriques sont 
ajoutés après photographie. En Alaska, les points d’appui planimétriques et 
altimétriques sont normalement déterminés après photographie, par triangu- 
lation et nivellement trigonométrique. 
La plus grande partie des clichés utilisés est effectuée au moyen 
de la chambre à neuf objectifs. L’échelle est alors le 1/20.000, l’altitude de 
14.000 pieds, le rapport B/H — 1,1. Pour l'objectit simple : échelle 1/24.000, 
altitude 12.000 pieds, B/H — 0,6. 
Dans le travail avec objectifs multiples, on utilise au moins un point plani- 
métrique pour 1,5 à 2 clichés. Les points altimétriques sont répartis de telle 
facon que le dessin des courbes de niveau n'est jamais poussé jusqu'à plus de 
3 milles d’une station de contrôle vertical ou d’une ligne de rivage. Dans le 
travail avec objectif simple, il y a un point planimétrique de cinq en cinq clichés 
et un point planimétrique aux quatre coins de chaque modèle. 
Toutes les cartes satisfont aux normes américaines. En Alaska, les clichés 
à neuf objectifs permettent le dessin des courbes de niveau à l’équidistance 
de 50 à 100 pieds, avec le contrôle terrestre indiqué plus haut. Avec un contrôle 
altimétrique plus dense, on peut réduire l'équidistance à 20 pieds. 
Le système à neuf objectifs, qui a donné de bons résultats pour la carto- 
graphie côtière, sera amélioré par une machine plus précise, actuellement en 
construction, pour le tirage des épreuves. En eftet, c'est la transformation des 
clichés qui provoque actuellement la plus grande partie des erreurs. 
Il y a peu de choses à dire du Multiplex et du Stéréoplanigraphe. L'appareil 
Kelsh pourrait étre employé en aérotriangulation, aprés modifications et essais. 
4» Hydrographic Office — U. S. Navy Department. 
Les lignes de vol sont disposées parallèlement à la côte, avec des rubans 
additionnels perpendiculaires à cette direction et distants d’environ 20 milles. 
L’aérotriangulation est exécutée au moyen du contrôle horizontal et vertical 
établi dans ces bandes transversales par les opérations au sol. Avant ces opéra- 
tions, l'emplacement optimum des points d'ajustement est fixé par l'observation 
du terrain dans le Multiplex. 
L'altitude de vol normale est de 20.000 pieds. Pour des buts spéciaux, on 
y ajoute parfois de la photographie à plus grande échelle. On emploie 
la chambre CA-8. 
On emploie le photothéodolite pour obtenir des contróles terrestres supplé- 
mentaires. Les sommets de l'intérieur des terres sont localisés par cette tech- 
nique. Le nombre des points déterminés par mesures au sol est trés variable 
et dépend de la nature du terrain, du temps disponible et du développement de 
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