ration de l'échelle et de la précision de la carte finale. Ainsi, il n’arrivera plus
qu’on achètera un restituteur pour le mettre de côté après des expériences
décevantes en triangulation aérienne ou pour l’employer là où les mêmes résul-
tats peuvent être obtenus par des machines moins coûteuses.
Ye
Prof. G. POIVILLIERS (France) :
Première communication : SUR UNE METHODE DE CHEMINEMENT.
Dans la méthode objet de cette communication, on s'est efforcé :
1° De rendre aussi constantes que possible les erreurs systématiques;
20 De réduire au minimum ces erreurs et les erreurs accidentelles dues
aux imperfections de visée;
3» D'éliminer l'influence des déformations locales des faisceaux
perspectis;
4° De réduire la durée des opérations et de les codifier de façon
à les rendre accessibles à tout restituteur.
Quoique le cheminement impose d'une facon générale une grande régularité
de vol en altitude, cap, et cadence de prise de vue, la méthode est utilisable
même dans le cas d’importantes irrégularités locales; elle est en outre valable
pour les terrains les plus accidentés.
Le cheminement peut être fermé sur points connus ou ne pas l’être
(antenne). La compensation, qui peut être effectuée par bande ou en surface,
demeure en dehors de la méthode exposée.
La constance des erreurs systématiques est obtenue en maintenant nulles
les composantes by et bz de la base et en bloquant à une valeur b la compo-
sante bx, ce qui entraîne le déplacement du cliché commun d’une chambre à
l’autre à chaque changement de couple.
Les trois points de connexion À N B d'un cliché avec ceux qui l'encadrent
sont marqués sur ce cliché à l'aide d'un gabarit, ils occupent ainsi la méme
position dans tous les couples.
Les images plastiques sont formées en utilisant exclusivement les rayons
perspectifs correspondant à ces points suivant une méthode, — objet de la
communication Il, — qui permet d'éliminer l'influence des déformations locales
transversales des faisceaux.
Les erreurs accidentelles de formation des images plastiques sont réduites
par la répétition des mesures de la parallaxe transversale.
La connexion des images est assurée par :
— ]a mesure stéréoscopique des coordonnées x, y, z des points ANB;
— la mesure des angles « et i des points marqués (visée monocu-
laire ) ;
__ 1a mesure des coordonnées x’, y’ de ces mêmes points pour un
même éloignement fixe z^ (visée monoculaire).
Pour le passage d'un couple à l'autre, l'angle i du point N (ordonnée y
voisine de zéro) est conservé rigoureusement dans le cas d'un cheminement
tendu; il est modifié d'une quantité convenable dans le cas d'une variation
importante de cap ou d'altitude entre deux vues successives.
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