Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Deuxième fascicule)

re 
on 
on 
(423) 
lation est effectuée jusqu’au dernier modèle, où l'on constate évidemment des 
erreurs de fermeture. Pour determiner ces erreurs de fermeture, le dernier modèle 
est ajusté au contróle terrestre aprés qu'on a pris note des éléments d'orientation 
obtenus par la triangulation. 
Nous pensons que pour tout autre procédé de triangulation, on pourrait 
aisément développer une théorie de la compensation selon les principes exposés 
dans cette communication. 
Outre les éléments d'orientation de chaque cliché, il y a deux autre catégo- 
ries de quasi-observations: les rapports des couples de bases consécutives intro- 
duites dans l'appareil de restitution (ce qu’on désigne souvent, en termes géné- 
raux, par ,,transport d'échelle") et les distances des points de passage en x dans 
chaque modéle. Les nombres de poids et de corrélation de ces quasi-observations 
sont déduits de ceux qui concernent l'orientation relative par application de la 
loi de propagation des erreurs. 
Etant donné la corrélation entre plusieurs quasi-observations, il est évident 
quil fallait appliquer une théorie de compensation des observations corrélées. 
Parmi plusieurs théories, nous avons choisi celle que Tienstra a inventée, parce 
qu'elle nous parait la plus élégante. 
Pour la simplicité, nous n'avons pas essayé d'obtenir des formules permet- 
tant le calcul direct des corrections aux éléments d'orientation et aux coordon- 
nées des points triangulés, à partir des erreurs de fermeture. Ces corrections sont 
exprimées comme fonctions de grandeurs corrélatives obtenues par la résolution 
d'équations normales, tout comme dans la compensation des triangulations ter- 
restres. 
Les conditions et par conséquent les équations normales sont au nombre de 
sept. La solution de ces équations normales est relativement simple parce qu'elles 
se répartissent en deux groupes distincts de trois et quatre équations respective- 
ment. 
Nous donnons des formules pour le calcul des corrections à appliquer aux 
quasi-observations. Ces corrections sont exprimées comme polynomes du premier 
degré du nombre ordinal du cliché considéré. La seule exception est la correction 
à la distance qui sépare deux points consécutifs de passage en x. Cette correction 
est un polynome du second degré du nombre ordinal. 
Quoique la sommation progressive de ces corrections donne les corrections 
d’orientation absolue de chaque modèle, nous avons établi des formules pour le 
calcul direct de ces corrections. Elles sont données sous forme de polynomes du 
second degré du nombre ordinal. 
Finalement, nous avons établi les formules de correction des coordonnées- 
machine x, y et z; ce sont des polynomes du troisième degré du nombre ordinal. 
Nous espérons que la méthode de compensation ainsi développée sera de 
quelque valeur, non seulement au point de vue théorique, mais aussi pour la 
pratique de l’aérotriangulation. 
Discussion. 
M. Poivilliers: Je ne suis pas entièrement de l’avis de M. Roelofs à propos 
du terme ,triangulation aérienne" ni en ce qui concerne l'importance relative 
des erreurs accidentelles et systématiques. Je ferai d'ailleurs un exposé de mes 
idées dans une des communications à venir. M. Bonneval fera rapport sur les 
travaux de l'I.G.N. dans le domaine d'application de la théorie des erreurs. 
  
  
  
  
  
 
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.