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de La connexion des modèles plastiques par rotation de chaque cliché autour
de la direction solaire a été effectuée quatre fois pour chaque partie, d’où, pour
In chacune d'elles, quatre parcours exécutés par un personnel différent et par
le divers appareils.
te Au départ, les erreurs les plus grandes ont été constatées dans le premier
or parcours de la partie 57 — 30 où l’on est parti avec une déviation azimutale de
+5,46 centigrades et une erreur d’échelle de —0,39 millièmes. Les plus grands
ii écarts à l'arrivée ont été obtenus au premier parcours de la partie 32 — 4, avec
"e les valeurs suivantes: — 100 m en X, — 240 m en Y, +240 m en Z, 7-52 30
1 centigrades en azimut et —3,22 milliémes en échelle.
it De tous les parcours effectués par connexion solaire, on a déduit une erreur
n de fermeture azimutale correspondant à une erreur systématique d'environ 2
e centigrades par cliché. Cette erreur ne dépendait pas de l'appareil de restitution,
g mais probablement du film.
n En toute rigueur, cette erreur systématique devrait étre révélée par les
parcours nadiraux qui devraient permettre d'appliquer une précorrection
t azimutale aux connexions solaires. C'est ce qu'on a vérifié pour la partie 57 — 30;
t mais pour la partie 32 — 4, l'erreur de fermeture du parcours nadiral était trés
, différente de l’erreur de fermeture de la connexion solaire. Une analyse plus
e poussée a montré l’influence des différences d’altitude des points de connexion
s sur l'erreur de fermeture des parcours nadiraux.
s On arrive à cette conclusion remarquable que le parcours nadiral ne doit
être utilisé que pour obtenir les valeurs approchées du dévers qui sont utilisées
dans les calculs. Ce parcours ne peut donner une valeur sûre de l’erreur systéma-
tique de transport d’azimut.
x 6. L'examen de l'influence des erreurs accidentelles et systématiques sur les
\ connexions solaires nous a fait conclure que la compensation doit étre effectuée
selon les régles suivantes.
2 a) L'erreur systématique, quelle qu'elle soit, doit étre calculée par son effet
- dans le dernier modèle.
i b) En fonction de la valeur et du signe de la déformation qui a été con-
> statée dans ce modèle, il faut calculer le coefficient de la correction systématique
et compenser la chaîne en conséquence.
c) L’erreur résiduelle générale finale, obtenue par comparaison au réseau
géodésique, doit être attribuée aux erreurs accidentelles et compensée linéairement.
; La méthode solaire se prête particulièrement à la réduction de tous les par-
cours à un seul parcours angulaire. En effet, à une variation dK correspondent
une variation dg et une variation do, liées à dK par des coefficients connus.
D'autre part, en utilisant plusieurs connexions, on peut établir un K moyen pour
chaque cliché. Par comparaison des différents dévers avec cette valeur moy-
enne, on obtient les dK correspondant à chaque cliché, d'oà l'on déduit les dY,
dg et do. Le dg produit une flexion et par conséquent un dZ le long de l'axe, le
dm produit une torsion d’où résulte un dZ hors de l'axe.
Ainsi, il est possible de réduire a posteriori toutes les connexions exécutées
à celle qui aurait résulté de l’usage du K moyen; les connexions sont rendues in-
dépendantes des erreurs qui peuvent avoir été causées par la connexion solaire.
Les résultats de nos essais ont révélé des erreurs accidentelles très sensibles
dues essentiellement à l’insuffisance de la définition photographique. En pareil
cas, après avoir effectué le réduction de chaque parcours au même parcours an-