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gulaire (K moyen), on obtient une premiére réduction du montant des erreurs. A
ce stade, les différences entre parcours ne dépendent que des erreurs accidentelles.
En prenant la moyenne des parcours corrigés, les erreurs sont encore réduites.
Dans le cas de nos essais, l’application des méthodes de compensation indi-
quées ci-dessus a conduit aux erreurs moyennes suivantes.
Pour les parcours non corrigés, l'erreur moyenne en X et en Y a varié entre
+ 3,0 m et — 5,5 m, l'erreur d'altitude entre + 4,0 m et — 7,8 m.
Aprés application des corrections dK, les parcours ont présenté des erreurs
moyennes comprises entre = 26 m et = 5,3 m en X et en Y, l'erreur d'altitude
variant entre == 3,4 m et + 5,8 m.
Enfin, le parcours résultant de la moyenne des parcours réduits a donné des
erreurs moyennes variant de + 2,0 m à + 5,0 m pour les coordonnées X et Y,
et de + 3,0 m à == 3,5 m pour les altitudes.”
Discussion.
M. Poivilliers: J'ai été trés intéressé par la communication de M. Trombetti.
Je désirerais connaitre:
1°) L’échelle des photographies utilisées,
2°) La nature du relief du terrain: plan, accidenté, montagneux.
M. Santoni répond à ces questions.
L’échelle des clichés est le 1/35000, l’altitude de vol 4000 m. Le terrain est
un pays de collines dont l’altitude atteint 500 m.
M. Santoni ajoute qu’on a pour la première fois utilisé du film mais que les
résultats l’ont convaincu qu’il est nécessaire d’employer les plaques de verre
pour les recherches expérimentales. Le but de cet essai particulier était notam-
ment de voir quels résultats on peut attendre du film.
Les éléments d'orientation y en « dépendent de la valeur de K. Comme il
n'existe pas de surface dangereuse pour K, le v et le o sont donc indépendants
de la forme du terrain. Si cependant il existe une erreur systématique de K, il en
résultera une erreur systématique de et de o. De plus, nous avons trouvé que
les erreurs de fermeture en K sont trés sensiblement les mémes quand on emploie
la triangulation nadirale radiale ou la triangulation spatiale. De ces essais, j'ai
tiré la conclusion que la cause des erreurs se trouve dans la chambre de prise de
vues. C'est. pourquoi j'ai proposé de faire tourner la chambre de 180 degrés
autour de l'axe vertical entre les expositions successives.
Aprés cet exposé, le président propose d'attendre que les communications
frangaises aient été présentées, avant de reprendre la discussion.
Le premiére séance est levée.
DEUXIEME SEANCE
Lundi 8 septembre 1952, 11.00—13.0C h.
Le président ouvre la séance et annonce quatre communications de la délé-
gation frangaise. Il propose que les discussions aient lieu simultanément à la fin
de la séance.
M. G. Poivilliers (France) traite les sujets suivants:
1. Une méthode de cheminement;