Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Deuxième fascicule)

Irs 
de 
les 
St 
— 
(429) 
2. La détermination et la correction des déformations locales accidentelles des 
faisceaux perspectifs. 
Première communication: Sur une méthode de cheminement (voir aussi Rapport 
général de la Commission III et C. R. Ac. Sc., t. 234, p. 2504, 23.6.52). 
Les buts visés par la méthode sont: 
1. De rendre les erreurs systématiques aussi constantes que possible, 
De réduire au minimum ces erreurs ainsi que les erreurs accidentelles dues 
aux imperfections visuelles, 
3.  D’éliminer l’influence des déformations locales des faisceaux perspectifs, 
4. De réduire la durée des opérations et de les codifier pour les mettre à la 
portée d’un opérateur quelconque. 
Quoique le cheminement demande, en général, une grande régularité de 
l’altitude de vol, de la direction et de la cadence de prise de vues, la méthode 
peut être employée même dans le cas d’irrégularités importantes; de plus, elle 
s’applique au cas des terrains les plus accidentés. 
Le cheminement peut être tendu entre des points de contrôle, ou ne pas 
l’être (antenne). La compensation, qui peut être exécutée par ruban ou par bloc, 
n’est pas traitée dans l’exposé de la méthode. 
La constance des erreurs systématiques est obtenue en maintenant nulles les 
composantes de base b, et b; et en fixant une valeur constante à la composante 
bs, ce qui nécessite le déplacement du cliché commun à deux couples successifs, à 
chaque changement de modèle. 
Les points de passage A, N, B qui figurent sur trois clichés adjacents sont 
marqués sur le cliché au moyen d’un gabarit, et occupent donc une position iden- 
tique dans tous les modèles. 
Les modèles stéréoscopiques sont formés en utilisant exclusivement les ray- 
ons perspectifs correspondant à ces points, selon une méthode (exposée dans la 
seconde communication) qui permet d’éliminer l’influence des déformations 
transversales locales des faisceaux. 
Les erreurs accidentelles de formation des modèles stéréoscopiques sont ré- 
duites par la répétition des mesures de parallaxes transversales. 
La connexion des modèles est assurée par: 
a) La mesure stéréoscopique des coordonnées x, y et z des points A, N, B. 
b) La mesure des angles a et i correspondant à des points, visés monoculaire- 
ment. 
c) La mesure monoculaire des coordonnées x’ et y° de ces mêmes points, pour 
un certain éloignement z constant. 
Quand on passe d'un modéle au suivant, l'angle ; du point N (dont l’or- 
donnée y est voisine de zéro) est conservée rigoureusement dans le cas d’un che- 
minement tendu. Elle est modifiée d’une quantité convenable dans le cas d’une 
variation importante de la direction ou de l’altitude de vol. 
Le Stéréotopographe Poivilliers type B se prête particulièrement bien à 
l’application de cette méthode qui n’exige qu’un seul passage pour chaque modèle. 
C’est le calcul qui fournit les données nécessaires à l’exploitation de chaque 
modèle. On se réfère aux textes cités plus haut pour les formules qui donnent: 
1°) la correction A bx de la longueur de base, 
2°) la correction d’inclinaison transversale (site), 
3°) la composante verticale de la base, 
4°) l’altitude du point de vue de rang k, 
  
  
  
  
 
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.