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nication ont été obtenus sans employer cette méthode, qui n'était pas encore au
point quand ils ont été effectués.
Ces résultats ont, d'autre part, été obtenus en effectuant le double passage
des cheminements. Dans la communication imprimée, j'indique les raisons, qui
ont incité à maintenir ce double passage, et j'indique qu'il n'est pas envisagé de
supprimer le second passage pour les travaux de l'I.G.N. Les résultats des der-
niers travaux effectués m'ont toutefois incité à reviser cette opinion; en effet
l’emploi des grand-angulaires entraîne une réduction importante des erreurs ac-
cidentelles de l’orientation relative, et d’autre part on a pu tout récemment
mettre au point une méthode de contrôle des éléments lus sur l’appareil absolu-
ment sûre; le double passage perd dans ces conditions beaucoup de son intérêt, et
il est possible qu’il puisse être supprimé, après essais plus approfondis.
Le rendement d’un appareil correspond au double passage d’environ 40 à 45
couples par mois. Avec suppression du second passage, il serait d’environ 70 par
mois; il est important de remarquer que ce temps comporte l'identification et le
piquage sur les photographies des points de canevas par l'opérateur, avec exécu-
tion d'un croquis d'identification destiné à la restitution ultérieure.
Je renvoie à la communication imprimée pour des détails complémentaires
sur le mode opératoire, qu'il est inutile de développer ici.
II. En ce qui concerne les méthodes de calcul et de compensation, il est
évident qu’elles doivent dépendre de la nature des erreurs que laisse subsister le
mode opératoire employé. Cette question a été longuement débattue dans les
précédents Congrès, et a fait l’objet de nombreuses publications dans les divers
pays; il ne semble pourtant pas inutile d’exposer le point de vue de l’I.G.N. sur
cette importante question. Quel que soit le soin apporté aux opérations à l’appa-
reil et les précautions prises pour réduire ou pour corriger les diverses erreurs
possibles, il me semble évident que, dans l’état actuel de la technique, il subsiste
encore à la fois des erreurs du type accidentel et des erreurs du type systématique.
Les erreurs du type accidentel sont celles qui ne se reproduisent pas identi-
quement lorsqu’on répète plusieurs fois la mise en place du même couple; à ce
type appartiennent par exemple: les erreurs de centrage des clichés, les erreurs
dues à la limite d'appréciation par l'oeil d'une parallaxe transversale, etc....
Les erreurs du type systématique peuvent se diviser en deux catégories, de
nature trés différente:
1°) les erreurs de caractère permanent, qui se reproduisent de façon identique à
chaque formation d’image plastique; ce sont par exemple les erreurs résidu-
elles de distorsion des objectifs, ou les erreurs dues à des défauts de réglage
de restitution employé;
2°) les erreurs à caractère local, qui n'affectent qu'un couple particulier, mais
qui se reproduisent de facon identique si on répéte plusieurs fois la mise en
place de ce couple. Ces erreurs, qui sont particulièrement graves parce
qu’elles causent dans les cheminements des ,,cassures” difficiles à déceler.
ont été mises en évidence par les travaux du président de cette commis-
sion, le professeur Wiser, et sont surtout fréquentes dans les travaux sur
film; mais même lorsqu’on emploie des plaques, on rencontre parfois de
telles erreurs, dues par exemple à des déformations accidentelles de plaques,
ou à des irrégularités de la réfraction atmosphérique.