Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Deuxième fascicule)

  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
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Abstraction faite de ce qu’une telle methode de „discussion” ne contribue 
en rien au progrès de la photogrammétrie et n'est pas dans l'esprit d'une 
réunion internationale telle que celle-ci, j'ai trouvé en étudiant la communica- 
tion de Mr Bonneval que sa méthode n'est pas du tout comparable à la mienne. 
Tandis que la méthode que j'ai décrite vendredi dernier est rigoureuse, celle 
de Mr Bonneval n'est qu'une approximation. En dépit du fait qu’elle utilise 
des équations normales, ce n'est pas réellement une méthode de compensation, 
mais une technique d’interpolation. Je m'explique. 
La méthode décrite par Mr Bonneval est essentiellement un ajustement 
par étapes. Les écarts de fermeture du ruban en inclinaison longitudinale, 
transversale, dévers et échelle sont éliminés séparément par une répartition 
linéaire et les corrections correspondantes aux coordonnées des points observés 
dans les modèles sont calculées. 
Ensuite, on considère des groupes de points, chaque groupe contenant des 
points d’un seul modèle stéréoscopique. Les coordonnées d’un point appartenant 
à deux ou plusieurs groupes ont autant de valeurs distinctes qu’il y a de 
groupes auxquels il appartient. Les groupes sont liés au moyen de ces 
coordonnées. 
Ce procédé est sujet à de nombreuses objections. La répartition linéaire 
des écarts de fermeture en échelle, dévers et inclinaisons est fondée sur l’hypo- 
thèse que ces erreurs de fermeture sont dues principalement aux erreurs systé- 
matiques, dont le cumul est linéaire. 
Tout d’abord, je ne crois pas — et la communication de Mr Bonneval ne 
prouve en aucune façon — que les erreurs systématiques l’emportent aussi 
nettement sur les erreurs accidentelles. D’ailleurs, même si nous acceptons cette 
hypothèse et le procédé indiqué pour l’élimination des écarts de fermeture, le 
problème de compensation reste un problème à sept équations de condition. 
Le fait que, dans quatre de ces équations, les erreurs de fermeture soient 
annulées par le procédé ci-dessus n’a fondamentalement aucune importance. 
Cependant, la méthode décrite par Mr Bonneval ne tient pas compte de 
ces quatre équations de condition et ne prend en considération que les trois 
restantes, celles qui concernent les écarts de fermeture en x, y et z. Ceci carac- 
térise la méthode comme méthode d'interpolation plutót que de compensation. 
Il y a d'autres objections à faire. La connexion mutuelle des groupes de 
points est réalisée en les déplagant dans les directions x, y et z, la grandeur des 
translations étant calculée par les moindres carrés. 
Les coordonnées d’un point appartenant à plusieurs groupes ont cependant 
des poids différents et sont en corrélation. Ces différences de poids et ces cor- 
rélations ne sont pas prises en considération dans le premier système d’équa- 
tions normales qui figure à la page 27 de la communication de Mr Bonneval. 
De plus, les coordonnées de points différents dans un même modèle ont des 
poids différents et sont en corrélation; ces différences de poids et ces corréla- 
tions sont également négligées dans le second système d’équations normales, 
page 27. 
Enfin, les coordonnées x, y et z de chaque point sont en corrélation mutu- 
elle et cette corrélation est également laissée de côté, les translations en x, y et 
z des groupes étant calculées séparément, comme il est indiqué au bas de la 
page 27. 
En conclusion, nous pouvons dire que Mr Bonneval n’a, en aucune façon,
	        
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