Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Deuxième fascicule)

   
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
     
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créé une méthode rigoureuse de compensation, mais qu'il a simplement ajouté 
une méthode d'interpolation au grand nombre de celles qui existaient déjà. 
Mr Santoni: Je désire faire une remarque sur ce probléme de l'aérotrian- 
gulation. La séparation des erreurs systématiques et accidentelles est trés diffi- 
cile et le restera toujours. Le principe le plus solide pour tirer les meilleurs 
résultats de la triangulation aérienne sera donc toujours de diminuer toutes les 
erreurs accidentelles. La méthode solaire fournit le moyen de diminuer ces 
erreurs. Elle donne aussi la possibilité de séparer les erreurs systématiques et 
accidentelles. 
Mr Poivilliers: Le professeur Roelofs a indiqué que j'aurais dit que la mé- 
thode de compensation de Mr Bonneval serait meilleure que la sienne. Je n'ai 
jamais voulu dire cela. J'ai dit seulement qu'une méthode de compensation 
avait été élaborée aussi à l'LG.N. La principale différence est que j'explique la 
présence des sauts par l'existence d'erreurs locales dans la prise de vues ou la 
restitution. 
Je voudrais faire une remarque sur le terme ,triangulation aérienne". Je 
préfère le mot ,,cheminement" dont je ne connais pas la traduction anglaise. Le 
procédé de triangulation aérienne est trés semblable à ce que, pour la plan- 
chette, nous appelons ,cheminement". Sauf pour la triangulation radiale, le 
terme ,aérotriangulation" n'est pas correct. 
Mr Bonneval: Je voudrais répondre d'abord à Mr Schermerhorn. Je crois 
avoir répondu au professeur Roelofs en précisant le point de vue de l'Institut 
Géographique National sur la question de la nature des erreurs en aérotrian- 
gulation. Je demanderai seulement au professeur Schermerhorn de bien vouloir 
me dire s'il est d'accord avec moi sur l'existence des trois catégories d'erreurs 
que j'ai indiquées; et en ce cas, s'il est d'accord sur le fait qu'une méthode de 
compensation basée sur l'emploi des moindres carrés ne peut s'appliquer qu'à 
des observations dépouillées au préalable de toutes les erreurs systématiques. 
S’il est possible qu’une somme d’erreurs accidentelles produise, dans certains 
cas, des effets analogues à ceux d’une erreur systématique locale (cassure), il me 
semble que, dans ces cas, la méthode des moindres carrés, qui postule a priori 
une loi de propagation des erreurs différente, ne peut pas donner de bons 
résultats. 
A Mr Roelofs, je voudrais répondre ceci: la méthode qu'il a présentée est 
une méthode de compensation par moindres carrés applicable à une bande 
isolée. Je n'ai aucune critique à formuler contre cette méthode qui donne une 
solution mathématique rigoureuse du probléme. Je prétends seulement qu'elle 
ne peut étre valablement appliquée qu'aprés avoir dépouillé les observations de 
toutes les influences systématiques, comme toute méthode basée sur l'emploi 
des moindres carrés. 
La méthode que j'ai présentée, au contraire, est une méthode approchée 
dérivant d'une méthode plus rigoureuse, qui avait d'abord été essayée, puis qui 
a été abandonnée en raison de la complication des calculs qu'elle entrainait; elle 
présente l'avantage d'étre simple et rapide, et d'offrir un rendement satisfaisant. 
En outre, elle s'applique uniquement au probléme de la compensation d'un bloc 
de bandes parallèles, et elle est en défaut dans le cas de la bande isolée. On ne 
peut donc faire une comparaison entre les deux méthodes, puisque les problémes 
qu'elles cherchent à résoudre sont tout à fait différents. 
  
  
  
 
	        
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