Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Deuxième fascicule)

  
  
  
  
  
  
  
  
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à la triangulation radiale. Cette méthode est basée sur les mesures d'angles; un 
appareillage spécial est nécessaire pour obtenir des résultats précis, ce qui a 
conduit à la construction des triangulateurs radiaux. En revanche, on ne connait 
pas de méthode basée sur la mesure des distances, bien que celles-ci soient plus 
faciles à mesurer que les angles. 
Le but de la communication est de décrire une méthode de triangulation 
par mesures de distances, méthode applicable dans les mêmes conditions que la 
triangulation radiale. Cette méthode exige que les inclinaisons et les differences 
d'altitude soient faibles. 
L'idée de base est qu'il y a des distances dans la photographie verticale qui 
sont reproduites à la méme échelle, quelle que soit la distance nadirale. Parmi 
les nombreux segments répondant à cette condition se trouve un couple carac- 
téristique de distances que nous appelons ,,figure en T"' (voir figures et formu- 
les dans le texte anglais du compte rendu). 
Les segments à comparer ayant des longueurs peu différentes, les différen- 
ces peuvent étre déterminées stéréoscopiquement par mesure de parallaxes au 
moyen d'une vis micrométrique. Pour le calcul de la polygonale, il faut mesurer 
aussi les angles formés par les cótés. 
L'influence des différences d'altitude du terrain est la méme que sur les 
résultats de la triangulation radiale". 
Il n'y a pas de discussion. 
Le président annonce ensuite une communication de Mme Dr Piazzolla 
Beloch, professeur à l’Université de Ferrare (Italie), sur ,,La triangulation aérien- 
ne graphique de terrains plats”. 
Cette communication ayant été reçue trop tard pour être introduite dans 
le programme, le président annonce qu’elle ne sera pas lue en séance mais qu’elle 
sera publiée dans les Archives Internationales. En voici le texte: 
,,Je donne ici l'application de ma méthode des plans homographiques à la 
triangulation aérienne de terrains plats, qui nécessite seulement quatre repéres, 
sans que l'on doive connaître aucune des circonstances de la prise de vue (voir 
M. Piazzolla Beloch, Elementi di Fotogrammetria terrestre ed aerea, Padova 
CEDAM 1933, p. 81; Metodi grafici aero-fotogrammetrici per rilievi topogra- 
fici di terreni pianegganti, l'Universo, t. XVII, 1936; Lezioni di Geometria 
Descrittiva, 2* Ed., Ferrara 1952). 
Rappelons qu'il existe une correspondance homographique entre la carte 
aérophotogrammétrique et la photographie d'un terrain plat. Puisqu'une homo- 
graphie est complétement définie par la connaissance de quatre couples de 
points correspondants, pour la construction, on aura besoin de quatre repéres, 
formant un quadrilatére, et dont les images puissent être identifiées sur la pho- 
tographie. 
Soient A’, B”, C', D' ces images, et A, B, C, D les points correspondants de 
la carte (voir figure). J'ai donné (loc. cit.) une modification de la construction 
usuelle de l'homographie qui, gráce à un artifice, la réduit à une opération 
graphique d'une grande simplicité et d'emploi trés facile, de fagon qu'on peut 
l'utiliser pratiquement. 
L'artifice consiste à prendre pour l'exécution de la carte une feuille de 
papier transparent, sur laquelle doivent étre portés les points fixes de la carte: 
A, B, C, D. On trace la droite AB, et sur le cliché la droite A'B'. Aprés quoi,
	        
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