Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Deuxième fascicule)

  
  
  
  
  
  
  
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données calculées présentent des discontinuités caractéristiques. 
Les erreurs des points nadiraux sont relativement peu importantes, assez 
cependant pour compromettre la compensation précise de l'aérotriangulation; 
mais ce sont les ordonnées et les altitudes dans deux modéles adjacents des 
points de passage latéraux qui présentent les discontinuités les plus fortes. Par 
exemple, l'erreur en Y passe de —5 m dans un modéle à 4-3,6 m dans le sui- 
vant; quant à l'erreur sur Z, elle peut passer de 7-12 m à —6 m. On remarque 
aussi une alternance régulière des erreurs positives et négatives dans les modèles 
successifs, alternance qu'on attribue généralement aux erreurs de l'appareil de 
restitution dans les positions ,,base intérieure" et „base extérieure", erreurs qui 
ne jouent aucun róle dans l'essai qui a été décrit." 
La conclusion de Mr Kasper, diamétralement opposée à celle de Mr Bruck- 
lacher, est donc qu'on ne peut pratiquer l'aérotriangulation avec précision et 
sécurité qu'en employant les plaques. 
  
Discussion. 
Mr Härry: Au point de vue pratique (prix d'achat, facilité d'emploi, de 
transport et de développement) le film nous paraît nettement supérieur à la 
plaque. Toutefois, quand on veut appliquer la photogrammétrie aux mesures 
de haute précision (cadastre, génie civil, aéropolygonation de précision) nous 
devons adopter le support d’image le plus stable. L’alternative film ou plaque 
est aussi importante pour les entreprises d’exploitation officielles ou privées 
que pour les fabricants d’instruments. Nous nous sommes décidés pour les pla- 
ques parce que la déformation irrégulière du film est trois à quatre fois plus 
grande que celle de la plaque. Nos recherches théoriques et pratiques montrent 
que dans l’état actuel de l’optique et de la mécanique des appareils de prise de 
vues et de restitution, le plein usage de leur précision ne peut être atteint que 
par l’amélioration de la stabilité du film ou par le choix de la plaque comme 
support d’image. 
Mr Poivilliers: La communication de Mr Kasper me paraît tout-à-fait 
remarquable. Je suis complètement d’accord avec ses conclusions qui confir- 
ment notre propre expérience. Aussi, depuis de longues années, nous utilisons 
en France exclusivement la plaque. 
Mr Corten: Nous avons entendu un rapport très favorable de Mr Bruck- 
lacher sur les mesures effectuées sur films. Il y a d’autres publications qui con- 
firment ces résultats, mais d’autres encore qui corroborent les résultats que 
nous avons eus en Hollande et qui sont en sens opposé. Si nous nous interroge- 
ons sur la cause de ces différences d’opinion, nous devons regarder le côté phy- 
sique du problème et non son côté photogrammétrique. Ce qui arrive au film 
pendant l'exposition, le développement, etc.... est essentiel. On peut distin- 
> A / P : 
guer deux façons d’aborder. le problème du rétrécissement du film. Le proces- 
sus physique auquel le film est soumis depuis sa fabrication jusqu’à la restitu- 
tion est beaucoup trop compliqué pour qu’on puisse en faire une exacte inves- 
tigation. Le point de vue photogrammétrique se fonde seulement sur les résul- 
tats finaux et si les influences de plusieurs stades précédents se cumulent défa- 
vorablement, le photogrammétre se trouve fort ennuyé. Nous ne pouvons 
7 . A / 
espérer du film les mémes résultats que de la plaque. Dans un grand nombre 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
    
  
  
  
  
  
  
  
  
   
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
    
 
	        
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