stres (Tolérances fixées pour les travaux à grande échelle exécutés par
les Services publics, Arrêté interministériel du 24 février 1951).
Des mesures terrestres sont exécutées lorsqu’elles sont nécessaires
pour déterminer la position de détails invisibles ou peu visibles sur les
photographies: limites boisées, certaines bornes, limites mal définies, etc.
III. Ministère de la Reconstruction et de Urbanisme.
Cartes à échelle plus grande que le 1:25 000. — Plans pour l’Urbanisme.
1. Nature des plans établis.
Le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme français établit
quatre catégories principales de plans:
a) des plans réguliers au 1:500 des quartiers urbains concernant,
en général, les zones de vieux bâtis.
b) des plans réguliers à l’échelle du 1:2000 de la zone urbaine.
c) des plans réguliers à l’échelle du 1:5000 des zones urbaines et
suburbaines.
d) des croquis topographiques au 1:5000, établis à partir de docu-
ments existants, pour servir d'images générales de zones protendu dans
les régions suburbaines ou destinées à des aménagements importants
de Génie Civil.
2) Procédés employés.
D'une fagon générale, les Services Topographiques du Ministére de
la Reconstruction et de l'Urbanisme français n’utilisent qu’exceptionnel-
lement la stéréophotogrammétrie aérienne ou la double projection, pour
l’élaboration des plans réguliers.
L’expérience a en effet montré que ces procédés n’étaient économi-
ques et plus rapides que dans les régions particulièrement accidentées,
cas exceptionnel pour les zones urbaines.
Par contre, la métrophotographie a été largement employée, après
une transformation complète des procédés et méthodes en usage avant
la seconde guerre mondiale.
Les raisons de ces dispositions sont à la fois d’ordre économique et
technique:
techniquement, lorsqu’un plan régulier est établi, le canevas polygonal
doit s'étendre à tous les corps de rues et servir de base à l’ensemble des
levés éventuels à intervenir ultérieurement.
L'élaboration de ce canevas est, sans dépense importante, accompa-
gnée du levé précis et régulier des corps des rues, en même temps que du
nivellement des axes des voies à la précision de + 0,05 m.
Dans ces conditions, la stéréophotogrammétrie n’est d’aucune utilité
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