LES SERVICES DE PHOTOGRAMMETRIE
A L'INSTITUT GÉOGRAPHIQUE NATIONAL
A la fin de 1949, les Services de Photogrammétrie de l'Institut Géogra-
phique National (I.G.N.) achevaient leur installation dans le nouveau bâti-
ment de St-Mandé, dont les plans avaient été spécialement conçus à cet effet.
Depuis lors, plus de 180 personnalités étrangères, s'intéressant aux
questions cartographiques, et représentant une trentaine de nations diffé-
rentes, ont visité ces installations.
Devant l'intérêt manifesté par ces visiteurs, parmi lesquels figuraient
les représentants d'un grand nombre d'Instituts Cartographiques Nationaux,
il a paru souhaitable de faire connaitre dans une communication au Congrés :
— les principes qui ont guidé l'I.G.N. dans la constitution de ses Ser-
vices de photogrammétrie;
— les grandes lignes de l’organisation à laquelle il est parvenu;
— les possibilités de production et les résultats obtenus.
A. — PRINCIPES GÉNÉRAUX
La Photogrammétrie ne doit pas être considérée comme un but en soi,
mais comme un puissant moyen qui s’est ajouté depuis plusieurs décades aux
procédés de levé dont disposait jusque là le topographe.
Les conditions d'emploi de la Photogrammétrie sont donc subordonnées
aux problèmes topographiques à résoudre et le rôle du Photogrammètre
consiste à apporter à ces problèmes les solutions les plus satisfaisantes des
points de vue de la qualité et de la précision, de l'économie et de la vitesse
d'exécution.
L'Institut Géographique National, par ses attributions, doit résoudre
les problèmes cartographiques intéressant une gamme très étendue d'échelles
allant du 1/20.000 au 1/100.000 par levés réguliers, et ensuite au 1/250.000,
au 1/500.000 et 1/1.000.000 par exploitation des cartes à plus grande
échelle, des renseignements divers utilisables, et là, où elle a pu être réalisée,
de la couverture systématique des territoires par des photographies aériennes.
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