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Un territoire isolé et à l'abri des ménaces de guerre devrait étre choisi 
pour les dépôts de "| I.A.P.S. A.M. 
Sa position exacte, ainsi que tout détail pouvant servir à son identification 
terrestre et aérienne, devraient être portés à connaissance de tous les gouverne- 
ments interessés. : 
La répartition des charges parmi ceux-ci, et l'appui éventuel de l'U.N.O. et 
de PU.N.E.S.C.O,, devraient rendre rapide la formation des séries photogram- 
métriques nationales, embrassent les constructions importantes de toutes les 
époques, et leur classement dans l'Archive. 
La restauration des monuments d'architecture serait ainsi rendue prompte 
et facile, par la connaissance des caractéristiques et des mesures originales 
de chaque oeuvre, au moyen des couples stéréoscopiques. 
L'LA.P.S. A.M. pourrait ainsi jouer le rôle de Centre d'études supérieurs 
du progrés humain en Architecture. 
Discussion. 
Une discussion animée suivit, au sujet du meilleur moyen de satisfaire à la 
suggestion présentée. 
M. Schermerhorn indiqua qu'il ne s'agissait pas là d'une question technique 
internationale, mais d'un sujet que chaque pays devrait traiter par lui-méme; 
il souligna en même temps la grande importance de la question pour l'histoire 
de la technique. Il suggéra que la délégation Italienne saisisse l'Unesco. M. Fa- 
gerholm proposa que la commission, et avec elle par conséquent tout le congrés, 
déclarát nettement que, sur le plan technique, les applications non topographi- 
ques de la Photogrammétrie pouvaient aider puissamment à rassembler une 
documentation utile à la reconstruction. Mr. Sandeman fit une proposition 
analogue en suggérant que le Congrès invitât l’Unesco à reprendre la question. 
M. Reading proposa que la question fût soulevée à l’Unesco par les représen- 
tants Américains à cet organisme. Après nouvelles discussions, on décida de 
traiter la question dans une résolution-suggestion déjà présentée par le Prési- 
dent de la Commission dans les commentaires qu’il avait faits après avoir lu la 
communication de M. Belfiore; on décida en outre que la question serait 
présentée devant l’Unesco par la Société Italienne de Photogrammétrie par 
l’intermédiaire des représentants italiens, et officieusement par la Société In- 
ternationale de Photogrammétrie par l’intermédiaire des représentants Améri- 
cains à l’Unesco, et que chaque pays devrait informer de la question sa propre 
délégation à l’Unesco. 
   
   
   
  
  
  
     
   
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
     
   
    
   
  
     
   
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