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bre terrestre avec laquelle il applique la méthode de Laussedat, et introduit en 
1909, dans son cours de Topographie générale, un chapitre important consacré 
à la photogrammétrie. 
J. Maury, chef du Service Cartographique du Ministère des Colonies, chef 
du Service géodésique de l’Institut Cartographique Militaire et professeur à 
l'Ecole Militaire, poursuit également des recherches théoriques (1924/25). L’Ecole 
Militaire dispose d’un stéréocomparateur Zeiss-Pulfrich. 
En 1927, M. Robert, professeur à l’Université Libre de Bruxelles, directeur 
du Service géographique et géologique du Comité du Katanga, effectue un pre- 
mier levé aérien au Congo Belge dans la région de Bukama. Le prix de revient 
semble trop élevé et l’emploi de la méthode est différé. 
2. De 1929 à:1940. 
Pendant cette période, la Belgique entre progressivement dans la phase in- 
dustrielle de la phótogrammétrie. Les dates principales sont: 
1929: création de la Société anonyme belge d'Exploitation de la Photogra- 
phie aérienne (SABEPA); 
1930: création, à l’Université de Liège, d’un Cours de Photogrammétrie 
aérienne, avec installation progressive d’un laboratoire: 
1931: création de la Société belge de Photogrammétrie (voir plus loin l’His- 
torique sommaire de cette Société); 
1932: création d’un cours de Photogrammétrie à l’Université de Gand: 
1936: création de la Section de Photogrammétrie à l’Institut Cartographi- 
que Militaire. 
2.1. La SABEPA. 
Cette société privée, fondée avec J. Maury comme principal conseiller tech- 
nique, est, de 1929 à 1937, le seul organisme pratiquant la photogrammétrie au 
stade industriel. Son équipement comporte, lors de sa création: 
deux chambres automatiques de prise de vues Zeiss RMK C-3, 
deux chambres non automatiques 13 X 18 Zeiss RMK C-4, 
un stéréoplanigraphe Zeiss C 3, 
un redresseur Zeiss, 
un triangulateur radial Zeiss. 
Les ingénieurs L. van Oost et F. Cattelain sont détachés à la Technische 
Hochschule à Munich (Prof. O. von Gruber), puis aux établissements Zeiss à 
Iéna, et à Saint-Gall (Suisse). 
La SABEPA entre immédiatement dans la phase des réalisations et effectue 
notamment des restitutions pour le Ministére des Travaux Publics, pour la So- 
ciété Nationale des Chemins de Fer, pour la Colonie. 
La premiére restitution coloniale est représentée par le photoplan de Léo- 
poldville (Congo Belge). 
En 1935, deux collaborateurs bénévoles, MM. Matbieu et Dhoore, réalisent 
une nouvelle liaison Belgique-Congo sur un Haviland Dragon bimoteur et lèvent 
un premier ruban de 350 km en triangle fermé aux abords de Coquilhatville. 
Cette mission apporte de précieux enseignements. Des mosaïques contrôlées sont 
exécutées, mais on doit renoncer aux travaux de restitution précise, en raison de 
la crise économique grave. 
La SABEPA a cessé son activité en 1940. Son matériel a constitué le noyau 
  
    
   
   
  
  
    
   
   
     
  
  
    
   
  
  
  
    
  
   
   
     
    
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
    
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