Full text: Actes du 7ième Congrès International de Photogrammétrie (Troisième fascicule)

  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
Nous y avons mesuré des longueurs de 2 à 3 km, et effectué des méridiennes astro- 
nomiques. 
  
Nous avons étudié le probléme planimétrique en effectuant les calculs, d'une part en 
nous fondant sur les coordonnées planimétriques, d'autre part en nous référant aux longueurs 
et aux azimuts. Les points surabondants de coordonnées connues relevés dans les deux études 
ont montré que la précision des deux procédés est la méme. Il est donc possible de se passer 
de triangulation et de se servir pour la planimétrie de bases et azimuts astronomiques. 
3. Dans notre esprit, les mesures barométriques sont appelées à jouer un róle important 
pour le levé des vastes espaces et spécialement des régions équatoriales qui se présentent dans 
de bonnes conditions à ce point de vue, compte tenu du fait que les pressions barométriques y 
varient peu et de facon réguliére et que les mémes variations intéressent en méme temps de 
trés larges régions. 
I| s'agit de disposer d'instruments pratiques et certains. Les barométres à mercure sont 
d'un transport extrémement difficile et les rentrées d'air sont toujours à craindre. Les baro- 
métres anéroides sont tous fondés sur l'emploi de dispositifs mécaniques amplificateurs très — 
délicats et qui présentent des jeux. 
Nous avons réalisé et essayé sur le terrain un baromètre anéroïde, qui échappe aux 
critiques ci-dessus signalées. 
La piéce fondamentale est constituée par des capsules CC. Mais au lieu d'amplitier leurs 
variations d'épaisseur au moyen de piéces mécaniques, nous les mesurons au moyen d'un 
dispositif optique 0, 0.. Les capsules portent une échelle micrométrique en verre E (1 div. 
— 0,1 mm) qui est guidé au moyen de roulements à billes RR. Une image d'un réticule est 
formée dans le plan de l'échelle au moyen de l'objectif du microscope O. On mesure les dépla- 
cements de l'échelle par rapport à l'image du réticule au moyen du microscope 0, 0; a 0.0002 mm 
près, Nous donnons ci-contre une coupe de l'instrument. 
Nous avons effectué de nombreuses mesures sur le terrain et étudié cet appareil en nous 
déplaçant en voiture automobile, entre des points d’altitude connue. L'écart quadratique moyen 
d'une détermination, sur le terrain, en Belgique, est de + Im. Compte tenu du fait qu’en région 
équatoriale la pression atmosphérique varie beaucoup moins qu'en Belgique, on peut penser 
que cette précision sera dépassée et dans tous les cas maintenue. 
4. Statoscope. — Le problème de la détermination de l'altitude de l'avion au moment 
de la prise de vues reste un problème essentiel de la photogrammétrie tout au moins dans le 
cas de la cartographie des larges régions. Nos expériences nous ayant montré à de nombreuses 
reprises que les capsules de Vidi sont d’une sensibilité vraiment extraordinaire, nous avons 
pensé qu'elles pourraient permettre la fabrication d’un statoscope sensible et précis. Ce stato- 
scope vient d’être réalisé dans l’atelier attenant à notre laboratoire. 
  
Il est constitué essentiellement par une enceinte étanche qui peut être fermée ou mise L. 
en communication avec l'air ambiant. Les variations d'épaisseur d'un jeu de trois capsules de 
Vidi C, sont communiquées à une piéce mobile CD portant une échelle graduée en 1/10 de mm. 
Dans le plan de cette échelle se forme l'image d'un réticule R au moyen d’un objectif de micro- 
scope 0. qui forme une image agrandie dix fois, sur film photographique. Un dispositit enregis- 
treur permet de prendre un cliché au moment exact de la prise du cliché aérien et de le 
numéroter. 
  
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