F. CATTELAIN,
Ingenieur en chef,
Directeur.
LE SERVICE DE TOPOGRAPHIE ET DE PHOTOGRAMMETRIE
DU MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS (BRUXELLES).
I. — ATTRIBUTIONS ET ACTIVITE DE 1948-1952.
Organisation.
Le Service de Topographie et de Photogrammétrie du Ministère des Travaux Publics
a été créé de toute pièce à l’issue de la deuxième guerre mondiale.
Sa création et son organisation rapides étaient nécessitées par l’impérieux besoin de
coordonner, de centraliser et de construire toute la documentation topographique indispen-
sable et toutes observations nécessaires à la solution des nombreux problèmes que posaient
la remise en état des voies de communication du pays et la reconstruction des cités sinistrées
par faits de guerre.
A l'époque du Congrès de Scheveningen (1948), le service se trouvait en pleine période
d’organisation.
L’organisation technique d’un tel service est assez complexe; elle est fonction directe
de la nature et du volume de la documentation à élaborer.
La nature de la documentation est principalement fixée par l’échelle de la documenta-
tion dont la gamme s'étend du 200* au 10.000*, selon le but poursuivi : études de détails
d'ouvrages d'art ou levé d'emprises, études de projets, d'avant-projets ou de simple investi-
gation.
C'est en ordre principal sur ces données techniques que ce service s'est organisé et s'est
efforcé de conjuguer harmonieusement l’aérophotogrammétrie et la topographie classique.
À l’aérophotogrammétrie a été dévolue la rédaction de tous les plans dont l’échelle est
comprise entre le 1.000° et le 10.000°; parfois, en raison des difficultés insurmontables ou
des délais trop longs, des échelles de 500° peuvent également être du domaine des restitu-
tions universelles. Mais en général, tous les levés compris entre le 1.000° et le 200° sont,
cela va de soi, effectués par théodolites, niveaux et rubans.
En 1948, les laboratoires venaient d’être équipés d'un ancien planigraphe Zeiss C/3,
de trois autographes Wild A6, d’un triangulateur radial, de deux redresseurs et d’une collec-
tion très importante d’instruments généraux de topographie classique.
Les clichés aériens étaient pris par une chambre Wild RC5 à pellicules.
C'est avec cet équipement que le service a pratiqué de 1947 à 1949 la formation et
l'entrainement de son personnel.
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