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Le remplissage peut étre obtenu en effectuant un cheminement complet, soit aux appa- 
reils de premier ordre, soit aux appareils de second ordre. On peut également contier 
l'aéronivellement à un complexe d'appareils stéréoscopiques de premier et de second 
ordre et le combiner éventuellement avec un levé barométrique, le remplissage planimé- 
trique étant fourni par les méthodes de triangulation radiale lorsque le relief du terrain 
le permet. 
La restitution se fait ensuite aux appareils de second ordre, l'équidistance des courbes 
de niveau étant de 25 m. 
c) La cartographie au 20.000* qui s'étend sur des surfaces sensiblement plus petites est axée 
sur une double prise de vues au 40.000* et au 20.000". 
La couverture photographique au 40.000* est appuyée sur des bandes transversales 
généralement volées avec une chambre à plaques. Un cheminement aérien de précision 
donne les coordonnées des points recherchés (points d'appui pour la restitution et bornes 
de concession). La restitution des détails se fait alors avec la prise de vues au 20.000* 
au moyen des stéréorestituteurs de premier ordre, l'équidistance des courbes de niveau 
étant de 5 m. 
3. La prise de vues. 
a) Le schéma de prise de vues au 40.000* est tel qu'il se préte à un accroissement de préci- 
sion de la carte. En effet, outre les mosaiques et cartes de reconnaissance établies par 
des procédés de restitution simplifiée adaptés à une connaissance sommaire des éléments 
du terrain ainsi qu'à une exécution rapide du travail, il permet la construction de cartes 
réguliéres à différentes échelles. Il sutfit pour cela de jouer sur le nombre et la répar- 
tition des éléments levés sur le terrain ainsi que sur les méthodes de restitution et les 
procédés utilisés. 
Un tel schéma se compose comme il a déjà été dit précédemment de vingt-deux à 
vingt-trois bandes de l'ordre de 120 km et généralement dirigées d'est en ouest; elles 
sont appuyées sur quatre bandes transversales (nord-sud) de méme longueur. 
L'usage du cheminement photographique impose à la prise de vues les conditions 
suivantes : 
— bandes transversales rectilignes, c’est-à-dire avec une flèche inférieure à 20 % 
de la largeur de la bande; 
— bandes de remplissage aussi régulières que possible; 
recouvrements longitudinaux entre photos d’une même bande sans variation 
brusque ni solution de continuité; ils seront en moyenne compris entre 60 et 
65 % surtout pour les bandes transversales; 
— la dérive ne dépassera pas 4 degrés; 
— le statoscope sera employé et ses indications enregistrées. 
D'autre part l'utilisation de la triangulation radiale impose aux clichés une inclinaison 
maxima de 2 degrés. De plus les bandes de remplissage doivent se recouvrir latérale- 
ment sans discontinuité et de 25 96 en moyenne avec une tolérance de — 10 46, saut 
dans des cas exceptionnels (lors de la jonction de deux blocs par exemple). 
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