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l’interprétation photographique offrent de nouvelles possibilités à ceux qui sont
chargés de mesurer et d’analyser les ressources naturelles.
Pour les vues d’ensemble, d’ordre très général, on peut utiliser des photo-
graphies à l’échelle du 1/20,000ème et au-dela. Une interprétation détaillée
nécessite l’emploi de photographies à une échelle inférieure au 1/20,000ème.
On utilise généralement des pellicules panchromatiques et infra rouges. Les
interprètes de photographies peuvent quelquefois spécifier leurs exigences pour
les photos qu’ils devront interpréter, mais la plupart du temps ils doivent utiliser
les photos qui sont à leur disposition, quelle que soit leur nature.
D’une facon générale les interprètes travaillent sur des épreuves non
agrandies et utilisent un stéreoscope à lentilles. Les annotations sont faites sur
les épreuves à l’aide de rayons de couleur ou crayons gras. On peut utiliser tout
ce qui peut aider à l’interprétation: échelles de proportions, procédés pour
mesurer la parallaxe, diagrammes de densité.
Il y a probablement un plus grand nombre de personnes qui se consacrent
à l’interprétation des photographies aériennes en vue d’inventorier les ressources
forestières que dans tout autre domaine d’évaluation des ressources naturelles.
Des objectifs d’un inventaire forestier sont de determiner le volume du bois,
l’emplacement et les surfaces des regions boisées, leur composition par espèces,
la nature du site, la densité, le classement par dimension ou par âge. Différentes
techniques d’interprétation sont utilisées et toutes nécessitent plus ou moins de
travail sur l’emplacement photographié pour compléter les renseignements four-
nis par les photographies. Les interprètes forestiers peuvent reconnaître diffé-
rentes classes de végétation et peuvent même identifier les espèces d’arbres et la
nature du sous-bois dans certaines conditions. Le plus intéressant des travaux
récents est l’élaboration de tables aériennes de volume qui permettent de déter-
miner directement d’après l’interprétation des photos le volume de bois de con-
struction.
Pour les inventaires de ressources agricoles, l'interpréte doit être capable
d'identifier les zones cultivées et, jusqu'à un certain point, d'identifier les récol-
tes et les modes de culture. Dans les régions plates, on peut utiliser les photos
aériennes comme cartes de ces régions pour déterminer de façon approximative
les surfaces cultivées et les pâturages.
Les inventaires de terres de pâture se font en délimitant les différents types
de végétation sur les photographies puis en vérifiant sur le sol chaque type pour
déterminer sa richesse en fourrage.
Les inventaires des sols et des ressources minérales sont étroitement liés à
l’interprétation géologique. La configuration des terrains et les directions d’écou-
lement des eaux donnent à l’interprète des indications sur la nature du solarable
de surface et des couches profondes et les possibilités de richesses minérales. La
nature de la végétation, les statistiques de correspondances entre celle-ci et la
nature du terrain, l’apparence du sol découvert aident également l’interprète
dans ce travail.
L'interprétation des photos aériennes n’est pas utilisée de façon aussi cou-
rante pour évaluer les ressources en eau et en neige que pour les autres évalua-
tions de ressources naturelles. On utilise toutefois les photos aériennes en topo-
graphie pour déterminer la situation des lacs et des rivières et pour estimer les
surfaces neigeuses sur les pentes d’alimentation des cours d’eau.
On utilise aussi les photos aériennes pour recenser le gros gibier et le gibier