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en photo-interprétation aérienne. J’attache une grande importance au fait qu'ici,
pour la premiére fois, cette matiére constitue le domaine d'activité d'une Com-
mission particuliére du Congrés International. Nous ne vivons plus en nations
individualistes et isolées. Nous formons un monde de nations et de ce fait, nous
devons apprendre à vivre et à travailler ensemble. Par les relations commerci-
ales, par les échanges universitaires, par les communications d'idées, nous pou-
vons atteindre ensemble à l'emploi le plus complet et à l'estimation la meilleure
de ces biens terrestres que Dieu à jugé bon de nous accorder.
On sait déjà beaucoup de choses sur la manière suivant laquelle la photo-
interprétation peut nous aider à inventorier et à administrer nos ressources na-
turelles. Je suppose, cependant, que nous n'avons fait qu'égratigner la surface et
que les Congrés à avenir apporteront des progrés foudroyants par rapport à
ceux qui ont été réalisés jusqu’ici. Mais voyons maintenant où nous en sommes.
Quelles sont les techniques utilisées par quelques uns des interprétateurs de pre-
mier plan? Comment peut-on se servir des photos pour l’inventaire des ressour-
ces et quel genre de renseignements peut-on en tirer? Nous trouverons la réponse
à ces questions en nous reportant aux exposés de nos experts.
Notre premier orateur sera M. Karl E. Moessner, de la Station Expérimen-
tale des Forêts des Etats du Centre qui parlera de la photo-interprétation au
service des inventaires forestiers.
M. Moessner lut alors sa communication.
DISCUSSION DE LA COMMUNICATION DE M. MOESSNER.
Question posée par M. Nash, du Canada: ,Est-ce que l’échelle du 1/20.000
convient aux besoins des forestiers, si l’on considère que deux fois sur trois elle
permet de mesurer la hauteur d’un arbre avec une précision de + 3 mètres?”
Réponse de M. Moessner: ,,Une échelle plus grande des photos aiderait pro-
bablement à reconnaître les espèces, et à faire des mesures détaillées de hauteurs
d’arbres, de leur frondaison, etc... Cependant les cubages estimés sur des photos
au 1/20.000 et les cubages mesurés sur les terrains sont en très bonne harmonie et
je doute sérieusement que des photos à plus grande échelle apportent un accrois-
sement de précision suffisamment marqué pour justifier l’accroissement des dé-
penses. Pour établir des cartes de classement par catégories végétales, l’interpré-
tateur désire toujours des photos plus grandes et meilleures, mais l’amélioration
apportée ne compense pas l’augmentation du prix à l’hectare.”
Commentaire de M. E. W. Johnson: ,,L’estimation directe par zone d’échan-
tillonnage est le but du Service National des Forêts, mais les opérations privées
requièrent presque toujours une carte. Donc, on fait des cartes et on détermine
ensuite les zones. Cela est vrai pour des zones aussi étendues que 200 à 400.000
hectares. De telles cartes sont utilisées pour la mise en valeur et pour les ventes”.
Réponse de M. Moessner: »Je suis d'accord avec M. Johnson sur le point
loitants forestiers ont besoin d'une carte de leurs proprié-
tés. Mais je ne suis pas d'accord pour dire qu'une carte est un élément nécessaire
X P'estimation des cubages. Dans toutes les zones sauf les plus montagneuses, les
épreuves par contact peuvent être utilisées au lieu d'une carte par un interpré-
tateur entraîné. Les cartes que l'on peut avoir à exécuter pour l'exploitant n'of-
friront alors pas plus de détails qu'il ne le désire, suivant la somme qu'il accep-
que la plupart des exp