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tera d’y consacrer. Les méthodes cartographiques qui concernent de 10 à 40
essences, 3 ou 4 classes de peuplement, 3 ou 4 sites et peut être 3 classes de den-
sité conduisent à des centaines de classifications et à des cartes extrêmement
compliquées qui ne sont souvent lisibles que pour ceux qui les ont établies. Le
coût de production et d’exploitation de cartes ainsi comprises représente une
part importante des frais de beaucoup de campagnes de coupes forestières et à
mon avis peut être facilement supprimé en utilisant des photos aériennes. Ce
fait seul peut permettre à un interprétateur de photos aériennes de confier la
plupart des campagnes à n’importe quelle société, normalement spécialisée. En
outre, des exploitants privés trouvent souvent avantageux d’en terminer avec
l’achat d’une zone forestière en moins de temps qu’il n’en faut pour exécuter une
carte détaillée”.
Question posée par M. Corten de Hollande. ,L’une des opérations nécessai-
res à l'établissement des inventaires est la mesure de la hauteur des arbres. Que
peut-on faire dans les cas oà les peuplements étant trop denses, on ne peut voir le
sol et par conséquent on ne peut mesurer la hauteur des arbres?"
Réponse de M. Moessner: ,,En me basant sur des milliers de mesures de hau-
teurs d'arbres que j'ai exécutées dans la pratique dans les Etats du Centre des
U.S.A. et sur des mesures expérimentales que j'ai faites sur des photos du Japon,
des iles Riou-Kiou, du Pakistan oriental, de Norvége, d'Alaska et de nombreuses
régions des Etats-Unis, je crois que les difficultés rencontrées pour mesurer les
parallaxes dans les zones de peuplement dense paraissent plus grandes qu'elles ne
le sont en réalité. Dans presque n'importe quelle suite de photos, nous pouvons
choisir une zone où il est impossible de voir le sol et, par conséquent, de faire
une mesure de hauteur d’arbres. En revanche, dans presque tous les peuplements,
il est possible de trouver des clairières. Le forestier n’a simplement qu’à choisir
des clairières occupant une position topographique analogue et qu’à y mesurer
les arbres ayant le même aspect que ceux des régions denses pour obtenir la pré-
cision requise. Si le peuplement a partout le même âge sur un terrain plat tel
qu'un marais ou qu'une jungle, une ou deux mesures précises faites le long d'une
riviére suffiront probablement pour tout le peuplement. Si le terrain est mon-
tagneux ou si le peuplement est constitué d'arbres de différents âges, des clai-
rières suffisantes pour qu’on puisse y mesurer des hauteurs d’arbres existeront
presque sûrement. Jusqu'ici, je n’ai jamais rencontré d'impossibilité à évaluer
l'importance d'un peuplement parce que je ne pouvais pas faire de mesures de
hauteurs d'arbres"
\ . . . .
Apres exposé de M. Moessner et sa discussion, des communications ont été
également données par W. Hall, T. Lomasson et C. E. Waldo, D. J. Belcher et
D. L. Leedy.
On trouvera ailleurs dans ces Archives le texte complet des communica-
tions ci-dessus en anglais et leur résumé en frangais.
PRESENTATION du Capitaine THOREN
par le Lieutenant Commander COLWELL.
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La troisiéme série des communications de la Commission VII est consacrée
»Photo-interprétation au service du renseignement militaire".
5. . . E .
Le président de cette session de la Commission VII est le Captaine Ragnar
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