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tographies. Des pourcentages types basés sur ces lots modéles sont alors appliqués
à une surface générale bien connue.
Les méthodes d'interprétation de photographie aérienne peuvent se classer
en qualitatives ou quantitatives. Les techniques qualitatives se servent du ton, de
la texture, de la forme, de la dimension et de l'aspect des images et des ombres
photographiques. Les techniques quantitatives se servent des mesurages actuels
des images photographiques pour déterminer la surface cu le volume par pied.
Quoiqu'il soit possible d'obtenir directement des photographies des volumes
du totale bruts, inventaires forestiers exigent quelque peu de travail sur place,
mais bien moins qu’on en fait généralement aujourd’hui.
Les techniques d’interprétation dont on se sert à l’heure actuelle pour les
inventaires forestiers varient avec l’expérience et les connaissance des interprètes.
Elles varient aussi selon le crédit que leurs organisations sont prêt à accorder
aux photos aeriénnes. L’examen de vastes étendues à l’est du Mississippi par les
Services Forestiers des USA a été complété grâce à une classification de photo-
graphies et à des mesures prises ultérieurement sur place des lots échantillons.
INTERPRETATION DES PHOTOGRAPHIES AERIENNES APPLIQUEES
A L'EXPERTISE HYDROLOGIQUE ET EN NEIGE
William Hall, Chief Engineer, Air Surveys Division, Department of Lands
and Forests, Victoria, B.C.
Résumé.
Les expertises des ressources hydrologiques et en neige servent à de nom
breux usages, par exemple aux estimés d'irrigation, au contróle d'innondations,
au choix d'endroits pour barrages. Ces derniéres années, on a employé les photo-
graphies aériennes pour supplémenter les expertises sur terre.
Sur les photographies, on peut aisément distinguer les ressources hydroli-
ques sous forme de lacs, de rivières et de cours d’eau en tout genre. On peut in-
diquer avec certitude sur les cartes leur dimension et leur location. On peut aussi
déduire des photographies certaines indications concernant la profondeur des
lacs et le volume du courant des fleuves. Mais il faut des mesures hydrologiques
si l'on veut des renseignements detaillés. Un expert en photographie capable
d’interpréter les relations mutuelles entre l’hydrologie, la végétation, les diffé-
rents sols et la géologie peut être utile pour établir des estimés sur l’usage des
eaux; il peut ainsi réduire le temps et la dépense que nécessiteraient des traveaux
supplémentaires sur le terrain.
Plusieurs organisations aussi bien gouvernementales que privées, se servent
de photographies aériennes pour aider les expertises en neige. Quand il s’agit de
larges surfaces, on se sert le plus souvent de photographies en oblique pour ré-
duire les frais photographiques. Les photographies servent à estimer la superficie
couverture par la neige. On prend des échantillons sur place pour déterminer
l’épaisseur de la neige et son contenu en eau.
Pour estimer l’étendue de neige, on emploie diverses techniques. L’une con-
siste à se servir de blocs modèles de grid superposés sur la photographie. Une
autre est basée sur la mesure photo-électrique de la lumière qui passe au travers
de calques de surfaces de neige établis d’après photographies.
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