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On croit généralement que les photographies aériennes ont un énorme po- 
tentiel pour les expertises en neige. Un exemple est la possibilité de mesurer 
l’épaisseur de la neige aussi bien que la superficie. 
Les photographies en couleur aident à découvrir les couvertures de neige 
sous les groupes d’arbre, ce qui pourrait en justifier un emploi plus général. On 
a besoin de recherches plus poussées sur l’application de la photographie à l’ex- 
pertise hydrolique et aux ressources en neige; les personnes responsables pour 
ces inventaires devraient mettre en oeuvre tous les moyens à leur disposition 
pour développer des techniques qui feront le plus grand usage possible des 
photographies. 
L'INTERPRETATION DES PHOTOGRAPHIES POUR LES 
INVENTAIRES DE TERRAINS D'AGRICULTURE ET DE 
PATURAGE 
T. Lommasson and C. E. Waldo. 
Résumé. 
Les photographies aériennes fournissent le moyen le plus efficace pour 
déterminer l’étendue et le caractère général des ressources de pâturage et de sols. 
On double le degré de justesse et on réduit les frais par à peu près de moitié si 
l’on compare la méthode aérienne aux bonnes méthodes par terre. 
On a besoin de l’instruction spéciale pour les ouvrages de campagne et de 
bureau. Les techniciens, instruits dans l’espèce de travail à faire, sont les plus 
compétents. On trace, d’abord, sur les photographies, les traits principaux rele- 
vés et les traits de topographie comme guide de campagne. On trouve sur le ter- 
rain les détails que les photos ne montrent pas en se servant des photos comme 
guide; y compris les espèces d’herbes, de brout et d’arbres, et leur épaisseur. 
Les inventaires de terrain d’agriculture règlent principalement l’étendue, la 
distribution et les différences dans la composition du sol mère. Les inventaires 
de terrains de pâturage règlent l’étendue, la distribution et les différences dans 
la production végétative du sol et sa valeur pour le fourrage. On dresse une 
carte des sols et de la végétation sur les photos selon les désignations déterminées 
pour chacun. Au bureau on transcrit tout cela sur la carte au moyen d’une ma- 
chine à relever. 
On appelle les terrains de pâturage, ayant des traits communs mais diffé- 
rents des autres terrains, des ,,types”; ils constituent l’unité pour faire savoir la 
valeur du sol et ses caractères végétatifs. La configuration, la nuance, le ton et 
la texture des photos sont des facteurs dans l'interprétation de pareils terrains. 
On subdivise les plus grands types" en examinant le terrain pour montrer les 
différences qu'on ne peut pas distinguer dans les photos. 
L'intensité des couleurs enregistre des nuances variables de noir et de blanc 
sur les photos. Les inégalités de texture visibles peuvent faire ressortir le brout 
de la végétation plus fine ayantla méme nuance. On peut distinguer facilement 
les vieux arbres des jeunes. La démarcation de terrain, nettement esquissée, com- 
me la prairie et le bois, est quant à l'étendue, assez exacte. Les ,,types", qui se 
fondent les uns aux autres, exigent un examen de la terre comme aussi l’ensem- 
ble des arbres, pour déterminer la croissance végétative sous les arbres. On peut 
distinguer facilement la culture ordinaire, les lignes de clôture, les bâtiments, 
etc., sauf sous la couverture des arbres. 
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