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battant de la guerre finno-russe j'ai toujours trouvé que des résultats vraiment
trés bons peuvent étre acquis par l'interpréte de photo seulement s'il a la pos-
sibilité de combiner des informations des images aériennes avec des images ter-
restres. C'est à cause de cela et aussi à cause d'un désir de M. de Président de la
Commission VII, le Prof. Robert N. Colwell que j'ai choisi ce sujet.
Dans l'intention d'illustrer les avantages d'une analyse comparative des
images aériennes et des images terrestres, j'ai montré une série de projections
lumineuses de photographies navales de grande distance, prises par moi pen-
dant la seconde guerre mondiale en comparaison des images aériennes du méme
objet, photographié en même temps ou à la même occasion.
Pour vous donner un exemple d’un appareil photographique de grande
distance équipé d’une optique à glace de M. Smith Jai montré des images d'un
appareil photographique de reconnaissance fabriqué en Suéde et construit par
M. E. Aulin, AGA, Stockholm-Lidingó, ainsi qu'une quantité de photos prises
avec cet appareil extraordinaire. La distance focale est 150 et l'ouverture rela-
tive 30 centimétres. La reproduction de détails était trés bonne et réalisait tou-
tes les espérances qu'on avait fondées pour une bonne qualité d'image, et per-
mettait également trés bien l'analyse de détail.
Par des projections lumineuses j'ai aussi fait la démonstration de l'influ-
ence diffusante de la brume légère sur la reproduction des détails et les bonnes
possibilités pour la photo infra-rouge d’éliminer cette influence néfaste. Des
détails, diffusés sur l’image panchromatique, se distinguent exactement et
clairement sur l’image infra-rouge même en grandes distances, dans cet exem-
ple environ 30.000 mètres. Des objects à distances moyennes — eviron 19.000
metres, étaient si exactement marqués qu’ils apparaissalent à l’observateur
comme en premier plan. La distance focale était 300 centimètres, l’émulsion
était un produit Agfa, Infra-rouge 700, et le filtre employé rouge foncé Zeiss
de type H.
Il y a aussi une autre difficulté qui s’oppose à la photographie à grandes
distance; c’est la turbulence de l’air. Cette agitation de Pair peut diffuser les
images entièrement ou partiellement, spécialement quand on se sert d’une op-
tique fortement lumineuse. Cependant, la qualité des images doit être meil-
leure si l’ouverture relative est diminuée. Comparativement j'ai montré des
images faites dans les mémes conditions atmosphériques avec soit une optique
fortement lumineuse, environ f : 6, soit une optique de faible éclat, f : 25.
Dans le premier cas les détails de l’image étaient gachés par la turbulence de
l’air, dans le dernier cas, au contraire, les détails des objets étaient reproduits
avec une précision exceptionnelle. Dans les deux cas on avait employé une
émulsion panchromatique avec une filtre rose Zeiss de type F. La distance
focale était 300 centimètres.
Cependant une optique d’éclat faible demande des temps de pose relati-
vement considérables, et cette condition n’est pas favorable à la reconnaissance
rapide. C’est pourquoi il est nécessaire de faire un compromis en choisissant
l’optique pour les appareils photographiques de grandes distances. Dans le
prototype d’un appareil à quatre lentilles construit par M. E. Aulin, AGA, on
a choisi la distance focale de 250 centimètres et l’ouverture relative f : 15. L’ob-
jectif en question est construit principalement pour l’emploi dans les rayons
rouges et infra-rouges du spectre.
Dans une série de projections lumineuses j’ai montré le nouvel appareil et
Hd AA 09.
— cau ud al