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des photos prises avec cet appareil à distances variables, jusqu’à 48.000 mètres.
Cette distance extraordinaire est environ 50% plus grande que la largeur de la
Manche entre Douvres et Calais.
Les détails de l’image comme par exemple les cheminées et les fenêtres ainsi
que les crevasses se dessinaient malgré cela parfaitement.
Finalement jai montré le nouvel appareil suédois (250 centimètres) dé-
monté pour le transport et porté par un soldat.
Pour compléter ma conférence au sujet de la photographie de grande dis-
tance j'ai lu directement à propos de cela un résumé d'un travail à la Com-
mission VII intitulé ,,La reconnaissance photographique terrestre et l'interpré-
tation au point de vue de l'armée", écrit par M. le baron B. von Vegesack, de
l’Etat-Major des Forces Armées de la Suède. Cette conférence fut aussi illustrée
avec des projections lumineuses.
LA RECONNAISSANCE PHOTOGRAPHIQUE TERRESTRE ET
L'INTERPRETATION AU POINT DE VUE DE L'ARMEE
Ecrit par M. le Commandant, B. von Vegesack, Etat-Major des
Forces Armées de la Suède.
Résumé.
D'abord on touche aux ressources techniques qui à présent sont à la dis-
position de la reconnaissance photographique, la photographie à distance, la
photographie avec une cellule, sensible à l'infra-rouge etc. etc. Ensuite on fait
un rapport sur les branches militaires de la photographie terrestre, particulié-
rement dans la reconnaissance.
On peut distinguer deux espéces de la reconnaissance photographique pre-
miérement quand on se sert de l'appareil photographique pour enrégistrer ce
que voit l'observateur pendant un moment trés court. En ce cas-là il faut se
servir d'appareils simples et faciles à manier; deuxièmement quand on se sert
la technique photographique pour découvrir des choses
able de distinguer. Les deux manières de la reconnaissance
de et reconnaissance de détails. Dans les deux cas
du régistre entier de
que l’œil n’est pas cap
s'appellent reconnaissance rapi
il faut plus tard interpréter les images.
La reconnaissance rapide a comme but de fixer objectivement ce que voit
l'observateur dans un certain moment. Une patrouille de reconnaissance qui
paraît derrière les lignes ennemies n’a pas la possibilité de travailler dans des
circonstances calmes. Le jugement des soldats peut avoir été émoussé par le
danger. Souvent la troupe de patrouille n’a pas la connaissance militaire géné-
rale qu’il faut pour comprendre la valeur réelle de ce qu’on a observé et ne
peut pas toujours distinguer entre des types et des calibres divers de l’artillerie
et elle ne peut pas identifier les types divers des chars de combat ou décider où
dans l’organisation ennemie les types de véhicules observés peuvent être placés.
Une photo au contraire donne une image des objets. Sur la photo on peut
compter véhicules, chars de combat et pièces etc. etc. Un officier qui a eu un
entraînement plus profond sait distinguer les types des pièces, des chars de
combat et des véhicules et identifier les objets observés d’une manière plus