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exacte que le chef de patrouille ne sait le faire généralement. Dans des cas dou-
ceux on peut faire des mesures sur les images.
Le but de la reconnaissance de détails est de fixer photographiquement les
objets, que l'oeil ne peut pas fixer. C'est évident que cette forme de la recon-
naissance doit étre éffectuée avec une précision photographique plus grande
que celle de la reconnaissance rapide. Par conséquence elle doit étre exécutée
par des spécialistes avec de bons auxiliaires techniques.
Des secteurs actuels pour la reconnaissance photographique sont photo-
graphiés systématiquement secteur par secteur, les appareils montés dans leurs
propres positions de manière qu’on reçoive des images-scopiques. Pendant des
périodes inactives une telle surveillance est effectuée une ou deux fois par jour.
Par une analyse comparative des images on peut facilement constater des chan-
gements dans le terrain et découvrir des fortifications nouvelles de campagne
etc. etc.
Pendant la nuit c’est possible de constater avec une assez grande exactitude
la position des armes à feu en action. On ouvre les obturateurs après la tom-
bée de la nuit et alors chaque arme à feu en action dans le camp visuel des. ap-
pareils est enrégistrée sur le négatif. Les traits principaux du terrain sont aussi
enregistrés si les obturateurs peuvent rester ouverts pendant un temps de pose
assez long, généralement entre 5 minutes et une demi-heure. Ensuite C'est pos-
sible de fixer avec une grande exactitude les flammes de gueules des armes par-
ticuliéres et les trajectoires des traceurs. A un certain degré on peut aussi dis-
tinguer entre les types d'arme différents.
RESUME D'UN ARTICLE *PHOTOGRAPHIC INTERPRETATION
FOR AMPHIBIOUS OPERATIONS"
par
W. B. Cubby et C. G. Coleman.
La photographie aérienne est, pour les opérations amphibies, la source la
plus importante de renseignements et cela pour les raisons suivantes:
1. Il y a tres peu d'autres sources d'information sur la plupart des zones
cótiéres;
2. Seules les photographies fournissent sur les plages de debarquement la
multitude de renseignements detaillés qui sont exigés par la guerre
amphibie;
3. et l'appareil photographique est le moyen le plus sár d'obtenir les tou-
tes dernieres précisions sur l'ennemi en méme temps que sur les aspects
naturels de la zone de l'objectif et sur les oeuvres de l'homme.
L'analyste des zones cótiéres doit s'occuper également de plusieurs aspects
de l'étude des photographies aériennes. Il doit analyser les conditions hydro-
graphiques du large, sonder la profondeur de l'eau, etudier la plage, en expli-
quer les divers éléments en retrait du rivage sans omettre les voies de commu-
nication ainsi que les installations.
En général l'analyste se sert de deux techniques principales — l'examen
optique et l'analyse métrique des photographies. A l'aide d'un stéréoscope et
de lentilles puissantes il etudie la zone cótiére. Se servant d'appareils photo-