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grammétriques, il obtient les dimensions de la plage ainsi que l'etendue et l'em-
placement des accidents de terrain du littoral.
Ces deux techniques aident l'analyste à reconnaitre et à expliquer les
points intéréssants de la zone sous étude. L'examen optique, par exemple, peut
lui fournir l'identification provisoire d'un objet tandis que l'analyse métrique
renforce ensuite son identification, tout en lui fournissant des renseignements
supplémentaires sur les dimensions et la fonction de cet objet. Le compte-rendu
de l'analyste des zones cótiéres sur la plage exprime alors ses conclusions (compte
tenu a la fois de son examen optique et de l'analyse métrique des photo-
graphies).
Le grand nombre de points que l'analyste de la zone cótiére doit étudier
lui impose toujours des procédés souples. Il y a beaucoup de différence entre
les diverses zones côtières. L’analyste doit etre capable d'expliquer toutes les
differentes régions, celles des plages tropicales plates bordées de la jungle, ou
des pentes raides des cótes graveleuses des régions entre-Arctique.
C'est surtout dans la determination des profondeurs d'eau qu'existe la plus
grande variété de modes d'analyse. Dans une certaine région, l'analyste aura
étudié le dessin des vagues sur des photographies aériennes prises à des inter-
valles de temps controlés avec précision lui permettant, grâce au mouvement
et à la vitesse des vagues, de calculer la profondeur de l'eau dans la zone
côtière. Dans une autre région, il pourra de préférence se servir d’une méthode
parallactique pour laquelle des photographies à bande continue auront été
prises à basse altitude, ou bien des photographies controlées pour le mouve-
ment de l’image auront été fournies; la profondeur de l’eau est ensuite mesurée
directement avec l’aide de dispositifs parallactiques. Pour une troisième zone,
l’analyste pourra étudier les positions successives de la ligne d’eau sur des
photographies prises suivant les différentes phases de la marée.
Les instruments dont l’analyste des zones côtières se sert sont à peu pres
les mêmes que ceux employés par d’autres analystes de prises de vues aériennes
chargés d’autres travaux de recherches militaires: en plus du stéréoscope de
poche, il se sert d’une ou deux loupes simples, d’une échelle métrique, de
diviseurs, d’une règle à calcul et de quelques autres articles de moindre impor-
tance ainsi que de ses livres techniques. Les analystes ont souvent des préféren-
ces particulières pour des articles supplémentaires; de tels articles comprend-
raient ceux employés pour la détermination des profondeurs ainsi que ceux
employés pour la vision des films spéciaux ayant des buts limites.
L’analyste des zones côtières se sert des photographies à grande et à petite
échelle, ainsi, que des prises de vue obliques et des photographies terrestres,
pour en tirer une multitude de faits. Ces renseignements pris des photographies
sont compilés avec ceux puisés d’autres source pour compléter le tableau d’en-
semble de la zone côtière.
La photographie aérienne fournit, en général, le meilleur moyen d’évaluer
et de comparer les renseignements provenant d’autres sources. Les comptes-
rendus tirés de la reconnaissance terrestre sont, pour la plupart, tres précis
quant aux conditions particulières des endroits visités par l’observateur. Le
point de vue de l’observateur terrestre est, néanmoins, limité; en conséquence,
il faudra souvent analyser ses resultats, compte tenu du tableau d’ensemble
— ce que la photographie aérienne nous permet.
La représentation graphique des renseignements sur le relief d’une zone,