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Discussion.
observations avec un stéréocomparateur sur des tirages faits des films aériens pris à 15 000 pieds
ont réduit l’erreur moyenne quadratique de la détermination de l’altitude à environ 1/10 000 de
l’altitude de vol. Des essais avec le stéréomètre sur des photographies prises à 30 000 pieds des
terrains peu contrôlés a donné H/(i 000. Il y a besoin de certaines perfectionnements dans les deux
techniques. De plus, la consistence interne et l’homogèneité des données donnent lieu à de bons
résultats dans le domaine des cheminements aériens extensifs.
Il est, cependant, important, dans l’étape présente du développement, de savoir, qu’il y a dix
ans, la méthode analytique a démontrée des cassures dans les courbes des différences comme les
méthodes utilisantes les appareils de restitution. Ceci a amené l’auteur à une série des recherches
fondamentales qui ont révélé une insuffisance intrinsique de la méthode analytique qui était
alors en pratique courant, à savoir, qu’il dépend des observations faites sur le nombre minime
des points distribués en symétrie — par exemple, six points pour la formation analytique
de l’image plastique. Il a été, par conséquent, suggéré, d’observer des groupes des points aux lieu
des seuls points. L’emploi des couples des points de passage, qui est devenu depuis lors la pratique,
a donné de meilleurs résultats et les courbes des différences latérales sont rendues aplanes. Le
raisonnement statistique soulignant ces vues est présenté dans la première partie de cette commu
nication qui comprend les résultats d’une investigation récente dans l’influence de la présence de
corrélation sur la déduction des résiduels.
La deuxième partie de la thèse est une description des méthodes employées en Egypte, compre
nant la méthode d’évaluation analytique des profiles en utilisant le stéréocomparateur. Des
exemplaires des calculs sont donnés et les résultats sont analysés à l’égard de la précision et
l’erreur absolue.
La troisième partie est la continuation de la communication de l’auteur au Congrès précédent à
Washington (1952) intitulée »Sur la technique de la triangulation analytique: Amélioration des
procédés de calcul et d’observation». Une description complète est maintenant donnée (a) d’un
dessein simple d’un attachement aux machines à calcul électrique qui leur fournit un magasin
de nombres et d’un échange automatique des nombres entre la machine et le magasin, aussi bien
que d’un accomplissement automatique ou semi-automatique de la suite des operations d’arithmé
tiques comprises dans les étapes successives de la procédure analytique; et (b) le dessein du
stéréocomparateur enregistrant les quatre coordonnées au millième de millimètre.
La dernière partie (IV) est une analyse critique de la littérature et des tendances courantes. On
constate que quelques publications récentes sur l’emploi des machines électroniques à calcul
citent des améliorations d’efficacité sans donner des détails suffisants sur la méthode qu’on a utilisé
avant l’introduction de l’emploi des dites machines. En d’autres termes, l’étalon de comparison
manque. De plus, aucun essai sérieux n’a été fait en vue d’examiner les possibilités des autres
approches qui pourraient être plus satisfaisantes aux besoins des petits établissements. En général,
beaucoup de ce qui a été publié à cet effet manque les caractéristiques des recherches scientifiques
que l’auteur s’est efforcé a résumer à Washington dans la communication sur »Quelques aspects du
plan, de l’analyse et de la présentation des essais photogrammétriques».
Dans l’opinion de l’auteur, c’est le temps opportun de faire une analyse critique de tous les
problèmes de la photogrammétrie analytique et des solutions proposées en vue de la faire acceptable
et accessible à tout le monde, au lieu de devenir une spécialité des organisations peu nombreuses.
Cela servira mieux l’avancement de la photogrammétrie.
M. llallert (Suède) estime que le travail de M. Wassef est très important.
Il signale la similitude de cette méthode à celle qu’il a lui-mème proposée. Dans
l’un et l’autre cas, il s’agit de mesurer les parallaxes résiduelles et de calculer
les erreurs quadratiques moyennes des grandeurs observées et dériver après la
résolution générale des équations normales.
On peut procéder de même dans le cas général d’un terrain non plan. Dans
ce cas, les coefficients de poids sont fonction de la proximité de la surface
critique.
M. Bjerhammar (Suède) est d’avis que. les méthodes analytiques et instru
mentales sont pratiquement équivalentes si l’on utilise les méthodes d’orienta
tion numériques. Il demande aussi s’il ne serait pas préférable de disperser les
points de réglage plutôt que de les prendre par groupes dans six régions du
cliché.
M. Thompson (Grande-Bretagne) remarque que le doublage des points de
réglage a pour but et pour résultat d’augmenter la précision et non de permettre
le calcul d’erreurs moyennes, comme la communication de M. Wassef pourrait
le faire croire.
En ce qui concerne les machines à calculer électroniques à grande vitesse, M.
Thompson indique qu’elles sont, au contraire, bien adaptées au travail des petits
organismes. Même à l'Ordnance Survey, qui effectue beaucoup d’observations,