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Minutes of the Proceedings of July 20, 1956, Session b,
on photographic interpretation in geology and general land use problems
The president opened the session with the following statement:
»The geologist deals often with large areas at a time, sometimes areas difficult
of access on the ground. Aerial photography is therefore one of the most ef
fective tools for this science.
Geologists and soils people were among the first to develop indirect methods
of interpretation. That is the use of indicators to determine ground conditions
which in themselves are not readily visible on photography.
In the papers this morning therefore we may expect to find considerable
emphasis on such features as land forms, drainage patterns, tone changes in the
soil surface, and vegetation types, for these are often primary indicators of con
ditions important to geologic and land use work.»
The session was turned over to the Commission Secretary, Mr. E. J. Rogers,
who acted as chairman.
Professor J. Flandrin of France, presented his paper, on Un exemple français
d’exploitation industrielle des photographies aériennes:
Le rapide développement des recherches pétrolières et minières dans les
territoires africains de l’Union Française a conduit depuis quelques années les
Sociétés de prospection à utiliser de façon systématique les photographies aérien
nes pour l’établissement des documents topographiques et géologiques nécessaires
à leurs recherches. L’emploi des photographies d’avion permet en effet de dresser,
en particulier dans les régions dépourvues de cartes topographiques régulières,
des cartes morphologiques et structurales qui préparent et orientent les recher
ches futures et qui accélèrent et facilitent le travail des géologues de terrain.
L’importance prise par la photogéologie a conduit l’Institut Français du Pé
trole à créer un service spécialisé, apte à satisfaire les besoins sans cesse accru
de l’industrie pétrolière et minière, où l’exploitation des photographies aériennes
est entreprise à une échelle industrielle. On a rapidement reconnu, en effet, que,
pour atteindre leur maximum d’efficacité, les études photogéologiques devaient
être étendues à de vastes territoires et qu’elles devaient être confiées à un person
nel spécialisé de photogéologues, de photogrammétreurs et de cartographes. Si un
géologue habitué à la lecture des photographies aériennes peut en effet assurer à
lui seul l’interprétation graphique de quelques clichés couvrant des surfaces
restreintes, les déformations et les variations d’échelles des photographies d’avion
nécessitent, dès qu’il s’agit d’établir la carte de territoires étendus, des travaux
de redressement, de restitution et d’impression qui demandent la collaboration
de photogrammétreurs et de cartographes.
A l’heure actuelle, le Service photogéologique de l’Institut Français du Pétrole
comprend trois sections ou bureaux:
1°— le bureau d’interprétation photogéologique, composé de douze photogéo
logues, où sont analysées et interprétées les photographies aériennes;
2°— le bureau de photogrammétrie et redressement, où quatre photogrammé
treurs, trois aides-photogrammétreurs et deux photographes effectuent la
triangulation ainsi que le redressement et la mise à l’échelle des documents;
3°— le bureau de cartographie, comptant trente dessinateurs-cartographes, où
est assuré le dessin et le tirage des cartes.
Grâce à cette organisation, le Service photogéologique de l’Institut Français du
Pétrole a pu entreprendre, pour le compte de Sociétés pétrolières et pour diffé
rents Bureaux miniers, l'étude photogéologique de territoires couvrant une
superficie d’environ 500 000 km 2 . La plupart des régions étudiées se situent en
Afrique du Nord et plus particulièrement au Sahara. Une étude a également été
entreprise en Guinée Française pour la Direction des Mines de l’A. O. F. et
J. Flandrin: Un exemple
français d’exploitation
industrielle des photo
graphies aériennes.
(Publ. VII FB 1)