mmm
28
the Munich agreement was made on the first day of the Congress: several na
tions were not represented, others left Rome during the meeting.
Then war broke out again. No meeting could be held until ten years later,
at Scheveningen in 1948, where good results were obtained, although all the con
séquences of the past years were not overcome. In 1952 the Congress was held
in more tranquil circumstances in Washington—even if the journey was an
insuperable difficulty for many. At this congress the United States showed the
results of their work, which had been begun late but pursued all the more
eagerly. And now the 1956 Congress in Stockholm is just concluded.
L’évolution de la Société Internationale de Photogrammétrie.
Lorsqu’une idée claire avait été acquise des qualités perpectives d’une image photographique, on
commençait tout de suite à les employer pour l’enregistrement de bases de mesure. Des travaux
de ce genre furent entrepris dans plusieurs endroits, mais souvent selon des méthodes assez primiti
ves, sans détermination précise des constantes fondamentales. Il n’existait pas d’organe commun
pour la présentation des résultats et l’échange des expériences.
C’était donc un évènement de grande importance, lorsque le Professeur E. Dolezal réussit, en mai
1907, à réunir un assez grand nombre d’intéressés, qui sous sa présidence créent la »Österreichische
Gesellschaft für Photogrammetrie». Cette société, ouverte également aux personnes intéressées
dans d’autres pays, tient des réunions mensuelles avec des conférences très appréciées et des
démonstrations d’appareils et de méthodes. La publication en quatre tomes de 1’»Internationales
Archiv für Photogrammetrie» au cours de la période 1908—1914< est peut-être encore plus impor
tante pour nous, car c’est une source précieuse de notre connaissance de l’évolution de la photo
grammétrie.
Au printemps de 1908 dans la Société Française de Photographie une Section (de Photogram
métrie) Laussedat est créée, nommée après le pionnier français dans ce domaine. Déjà en 1905 une
collection représentative de méthodes de travail et de résultats avait été exposée lors du Congrès
International de Photographie à Dresde.
Aussi semblait-il opportun d’étendre la collaboration dans ce domaine. En 1910 une »Inter
nationale Gesellschaft für Photogrammetrie» fut donc constituée, comprenant une section autri
chienne et une section allemande établie déjà depuis 1909.
En 1909, le 4—9 octobre, le premier »Ferienkurs für Photogrammetrie» est organisé chez Zeiss
à Jena, et ce cours est suivi de plusieurs autres, dont l’activité contribue largement à la diffusion
des connaissances photogrammétriques.
Le moment arrive pour une »Hauptversammlung», un congrès mondial, qui cependant ne peut
avoir lieu avant 1913, à Vienne. Bientôt après, la collaboration internationale est interrompue par
la guerre.
Un délai considérable intervient, avant la prochaine réunion de photogrammètres. La »Deutsche
Gesellschaft für Photogrammetrie» paraît avoir eu une réunion les 26—27 septembre 1922. Lors
d’une réunion à Jena, les 28—29 septembre 1925, il fut décidé de convoquer un congrès en 1926,
et aussi de nommer un comité d’organisation du congrès qui serait indépendant de tout intérêt
commercial.
Le congrès se réunit du 22 au 26 novembre 1926 à l’Ecole Supérieure de Technologie de
Berlin. Encore une fois, une exposition de haute valeur est arrangée avec beaucoup de nouvelles
constructions. De nouvelles impulsions vers la coopération internationale se font sentir, dans les
différents pays ou groupes de pays. La Suède, la Norvège, le Danemark, la Finlande et les pays
baltiques créent une »Section Norden» qui fonctionne jusqu’à l’établissement de sociétés nationales
dans ces pays. Il est aussi décidé de tenir des congrès tous les quatre ans.
Ainsi suivent les congrès de Zurich en 1930, de Paris en 1934, de Rome en 1938. Lors de ce
dernier, la tension internationale est grande: l’aocord de Munich se fait le premier jour du congrès.
Plusieurs pays ne sont pas représentés: d’autres délégués doivent quitter Rome au cours du
congrès.
Ce n’est qu’après dix ans qu’on peut se réunir de nouveau, en 1948 à Scheveningue. Ce congrès
donne de bons résultats, malgré les suites de la guerre. Dans une atmosphère plus tranquille, le
prochain congrès est tenu à Washington, avec une participation nombreuse malgré le long voyage,
qui était dans certains cas un obstacle insurmontable. Les photogrammètres présentent, à ce congrès,
les résultats de leur énergique travail.
Et voici que le Congrès de Stockholm, 1956, se termine, et la publication de ce nouveau tome
des Archives marque encore un progrès dans le développement de la photogrammétrie.