Toutes les précautions ont été prises pour permettre l’analyse à toutes les
phases et l’interprétation complète des travaux exécutés en vue d’orienter les
progrès des méthodes et des instruments.
Ce sont probablement ces raisons qui ont conduit les rapporteurs de plusieurs
commissions de la S.I.P. à saluer la naissance de l'OEEPE comme un fait
heureux survenu dans l’intervalle des deux congrès.
Au cours de ce Congrès, les présidents des commissions scientifiques feront,
dans le cadre des travaux des diverses commissions de la S.I.P., l’inventaire de
leurs activités. Ils en ont d’ailleurs déjà présenté le bilan dans le numéro spécial
de Photogrammetria consacré à l’OEEPE.
Un rapide croquis chronologique peut cependant être évoqué.
En 1954, constitution et réunion des premières commissions scientifiques, à
savoir: la commission A: triangulations aux moyennes et petites échelles; la
commission B: problèmes de triangulation aux grandes échelles; la commission C:
problèmes de restitution aux grandes échelles. Une quatrième commission, dite
commission E, est constituée, elle n’a pas encore pu fonctionner. Elle est ap
pelée à examiner les restitutions aux petites échelles et l’emploi des instruments
simplifiés.
Au cours des premières réunions des commissions a eu lieu la mise au point
des moyens d’action, des règles d’exécution, du planning général et de la répar
tition des travaux. Cette préparation terminée, les prises de vues sur les dif
férents polygones ont été exécutées au cours de cette même année.
En Italie: réalisation d’un polygone expérimental pour la commission A, d’une
longueur de l’ordre de 100 kilomètres. En général les blocs réalisés comportent
plusieurs rubans (généralement trois bandes).
En Suisse, un autre polygone pour la commission A et un polygone pour la
commission C comportant six cents points de contrôle ont été exécutés.
Pendant ce temps, l’Autriche équipe un polygone pour la commission B.
Les publications et tableaux donnés soit dans Photogrammetria, soit à l’Ex
position, illustrent l’importance et la variété du matériel et des instruments, le
nombre des polygones et des rubans volés et donnent un aperçu de l'activité
déjà déployée par l’OEEPE.
Ces détails vous permettront d’apprécier l’importance du travail réalisé au
cours de cette année, malgré des conditions météorologiques défavorables.
En 1955 se situe l’exécution de toutes les opérations préliminaires aux obser
vations systématiques dans les differents centres: complément de levés classiques,
calculs de points de contrôle, marquage de points, tirage des diapositives, dé
pouillement des indications des appareils auxiliaires, répartition des travaux dans
les centres en tenant compte des instruments, des méthodes, etc. ..., conditions
nécessaires pour atteindre les buts statistiques imposés par l'Organisation.
Au cours de la période 1955—1956, commencement des observations dans des
différents centres conformément aux répartitions adoptées entre les six pays
européens.
En résumé, voici la situation actuelle: En commission C le premier stade fixé
par le Comité Directeur est atteint; les restitutions sont terminées, quelques
26 000 points ont été calculés, 26 000 cartes perforées contiennent les coordon
nées partielles de tous les essais. Les résultats ont été traduits dans un premier
graphique établi à partir des 26 000 points calculés. Ces résultats feront d’ailleurs
l’objet d’une communication du professeur Lehmann, président de la commission.
L’examen des diagrammes qui vous sont présentés à l’exposition vous montrera
tout l’intérêt que présentent leur analyse et leur utilisation globale.
En Commission B, plusieurs rubans ont été triangulés, les cheminements sont
terminés à 85 %, les compensations sont en cours au centre du calcul électro
nique de l’Ecole Polytechnique de Vienne en liaison avec le service topogra
phique du professeur Neumaier.
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