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2. Le President de la Commission IV nommera aussitôt que possible, les Présidents des sous-
Commissions IV—1, IV—2 et IV—3.
3. Les Présidents des sous-Commissions prendront contact avec les participants aussitôt que
possible pour établir un programme provisoire des travaux expérimentaux qui sera discuté entre
eux à une réunion spéciale tenue en Europe et en Amérique.
4. Les rapports sur les travaux expérimentaux doivent être terminés et soumis par les partici
pants, une année avant le prochain Congrès; de cette façon la dernière année sera consacrée à
l’analyse des résultats.
5. Une conférence générale de la Commission IV sera organisée au moment opportun entre les
deux Congrès.
Recommendation I
Il est recommandé que chaque participant aux »essais contrôlés» No. 2 »Vercors» (s’il ne l'a pas
déjà fait) soumette au Président de la Commission IV—3 des rapports détaillés comprenant les
points suivants:
a) Méthode et manière d’exécution
b) Distribution dans le temps des sections principales du travail
c) Résultats avec commentaires éventuels
d) Reproductions du manuscrit.
Des copies de ce rapport devront être diffusées à chaque pays membre de la SIP. Un rapport
général devra réunir toutes les informations soumises, sans égard à leur origine, et il serait
désirable d’établir un rapport général de tous les travaux expérimentaux, européens et non-
européens.
Recommendation II
Il est recommandé que la Commission IV—3 inclue les échelles cartographiques moindres que
1/50 000 à son programme.
La proposition est adoptée sans aucune discussion.
§ 5. Le Président de la Commission V, M. G. Boaga, présente un projet de résolution en 6
points, élaboré par la Commission:
1. Le nombre des mémoires présentés au VlIIème Congrès de la SIP démontre que, depuis 1953,
l’intérêt porté aux applications spéciales de la photogrammétrie a augmenté dans plusieurs
secteurs de la science et de la technique.
Il faut néanmoins observer que les rapports envoyés à la Présidence par les Sociétés Nationales
intéressés n’ont pas toujours été, ni très complèts, ni très originaux.
Le caractère de recherche isolée des études et des applications spéciales de la photogrammétrie
— plutôt que d’application régulière et généralisée de ces procédés — a été maintenu pendant
les quatre années qui se sont écoulées depuis le congrès de Washington.
Quoique les applications non-topographiques de la photogrammétrie soient déjà très nom
breuses et très importantes, le nombre réduit de spécialistes et d’instruments et les difficultés
rencontrées pour faire entendre aux non initiés les avantages qu’on peut tirer de la photo
grammétrie, sont encore les raisons principales de la modeste diffusion de ces méthodes dans
tous les pays, même les plus évolués.
Nous ferons noter cependant la prédiction de M. McNeil, qui croit que les applications non-
topographiques de la photogrammétrie devraient souclasser dans un avenir rapproché les
applications cartographiques.
2. On ne remarque aucune méthode nouvelle d’importance fondamentale dans les communications
reçues: quelques nouveaux appareils pour la prise de vues et pour des buts spéciaux ont été
réalisés, il n’y a pas de nouveauté dans la réalisation d’appareils spéciaux de réstitution; de
même il n’y a pas encore de classification systématique détaillée dans les applications spéciales
de la photogrammétrie et il faudrait que pendant les quatres prochaines années, cette classi
fication des applications spéciales de la photogrammétrie déjà employées soit envisagée.
3. Il faut favoriser au maximum les recherches et les expériences dans le domaine très étendu
des applications spéciales: sans doute les applications topographiques de la photogrammétrie
ont-elles absorbé jusqu’à présent la plus grande partie des efforts; mais aujourd’hui on peut
dire que la photogrammétrie topographique est assez développée pour ne plus exiger le concours
de tous les photogrammètres. On pourra donc consacrer dans l’avenir un peu plus de temps,
d’études et d’expériences aux méthodes et aux appareils destinés à la photogrammétrie non-
topographique. Nous prions les Sociétés Nationales de bien vouloir inviter leurs membres à
orienter une partie de leurs efforts dans cette voie. On recommande de recueillir la littérature
existante et celle que sera prochainement publiée et on propose d’établir un concours inter
national pour un texte de photogrammétrie non-topographique, qui soit en même temps théo
rique et pratique, clair et aussi complet que possible sur les connaissances actuelles dans ce
domaine.
4. On souhaite que l’enseignement de la photogrammétrie non-topographique soit introduit dans
les écoles supérieures, pour les matières où ses applications peuvent contribuer au progrès
scientifique et technique (géologie, science du sol, génie civil, médecine, météorologie, science
forestière, etc.).