BELGIQUE 5.
I. — INSTITUT GÉOGRAPHIQUE MILITAIRE.
(Rapport établi par A. DEGRAEVE, géographe-adjoint.)
Sommaire.
1. Préliminaires.
2. Etudes.
3. Prise de vues.
4. Carte régulière de Belgique.
5. Assemblages photographiques au Katanga.
6. Carte régulière du Katanga.
7. Restitutions diverses au Katanga.
1. Préliminaires.
Lors des Congrès internationaux de LA HAYE (1948) et de WASHINGTON
(1952), l’Institut Géographique Militaire de Belgique a présenté ses activités
dans le domaine photogrammétrique, en Belgique et au Congo Belge. Le
Congrès de STOCKHOLM donne l’occasion de faire le point en ce qui concerne
l’état d’avancement des travaux ainsi que la valeur des méthodes adoptées et
aussi d’examiner quelques projets d’avenir.
L’orientation générale du Service de Photogrammétrie n’a guère changé
depuis 1952. Le lecteur qui désire connaître les caractéristiques principales de
l’utilisation de la photogrammétrie à l’I.G.M. est prié de se référer aux publi
cations faites à l’occasion du précédent congrès ( [ 1 ], [ 11 ] ).
2. Etudes.
a) Parmi les problèmes qui ont été abordés à l’I.G.M. pendant la période
1952-1955, relevons principalement :
— la recherche des éléments de l’orientation relative par une méthode
numérique mise au point par feu J.-A. Rîskin ([4], [6]);
— la compensation et le calcul, dans une bande et dans un bloc, des
coordonnées de points déterminés par aérotriangulation et aéroni
vellement (méthode Verdin-Moreau) ([2], [3], [7], [8], [10]
et [11]);
— la définition expérimentale de la précision dans la restitution des
objets de petites dimensions; application de la méthode exposée
en [11] par G. Lemaire à l’emploi d’un objectif de prise de vues
Mikroluminar f = 16 mm.
b) L’I.G.M. a accepté de participer activement aux travaux de l’O.E.E.P.E.,
Commission A (Aérotriangulation aux petites et moyennes échelles) ;
voir [9]. Il effectuera les observations et les calculs relatifs à :
— trois bandes de 100 km (plaques 18 cm X 18 cm) avec données
périscopiques et statoscopiques; traitées sur stéréotopographe