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10. 2. Les essais ont pour but la constitution d’un matériel de statistiques per
mettant
— l’étude de l’exactitude de levés photogrammétriques pour plans aux échelles 1 : 1000
à 1 : 5000, surtout des points de limite signalisés, réalisable avec des chambres et des
appareils de restitution de types différents;
— l’étude des relations entre la hauteur de vol, l’échelle des clichés, du modèle, du plan
restitué, et l’exactitude réalisable au moyen des différentes méthodes et instruments
utilisés ;
— l'étude des possibilités de rendement économique.
10. 3. Pour le premier groupe d’essais, on dispose d’un champ d’essai dans la
plaine du Rhin qu’on avait aussi mis à la disposition de l’Organisation Européenne d’Etu-
des Photogrammétriques Expérimentales (OEEPE). C’est un terrain plat, près d’Ober-
riet, dont les caractéristiques sont les suivantes:
— carré de 1,5/1,5 km 2 , dans lequel environ 600 points de limites sont repérés solidement
par des bornes et qui ont été signalisés avant les vols (centrage des signaux à 1 cm
près),
— les coordonnées et altitudes des points de triangulation et de limite sont déterminées
par recoupement trigonométrique avec une exactitude telle que l’erreur maximale en
position et altitude ne dépasse pas 30 mm.
10. 4. Les centres de restitution ont pu se procurer les vues aériennes en faisant
survoler le champ d’essai par leurs propres moyens, eu bien la participation a pu être
restreinte à l’utilisation des copies diapositives des clichés levés par le service de vol
suisse, à l’aide de chambres Wild RC5 et RC7. Il s’agit de prises de vues perpendiculaires
avec recouvrement de 60% d’un cliché à l’autre, échelle de l’image de 1 : 4800 à 1 : 21,500.
Pour l’orientation absolue, le participant dispose de 5 points de départs indiqués par leurs
coordonnées et altitudes. Le participant livre les coordonnées des points de limite resti
tués à la direction des essais contrôlés qui éxécute le calcul d’erreur et veille à ce que les
coordonnées et altitudes terrestres des points de contrôle ou de comparaison ne parvien
nent à personne avant la conclusion de ces essais contrôlés.
10. 5. Au mois de mai 1955, 9 centres de restitution européens et d’outre-mer ont
acheté le matériel de base suisse, les diapositifs, copies, plans d’ensembles, agrandisse
ments de photo aérienne indiquant les points signalisés et le répertoire des coordonnées
et altitudes des points de départ.
10. 6. Jusqu’au jour de la clôture de ce rapport, 4 centres ont envoyés leurs résul
tats. Ce matériel est arrivé à Berne
le 1-10-1955 du Photogrammetric Institute à Jérusalem, Israël,
le 10-12-1955 du Rikets allmanna kartverk (Geographical Survey) à Stockholm, Suède,
le 10-12-1955 du Kungl. Landmateristyrelsen (Land Survey Board) à Stockholm, Suède,
le 20- 3-1956 du National Research Council à Ottawa, Canada.
10. 7. L’intention première, de publier les résultats dans ce rapport n’est malheu
reusement pas réalisable. Les résultats sont arrivés en partie trop tard et le calcul
d’erreur est un travail considérable qui prend trop de temps relativement aux moyens
restreints du soussigné. Les résultats seront communiqués et discutés dans une séance de
la commission IV au Congrès International de Photogrammétrie à Stockholm, en juillet
1956.
11. Dans l’application de la stéréophotogrammétrie aérienne pour travaux cadas
traux il existe, à part des questions de la précision des résultats, des problèmes dignes
d’être discuté au sein de la commission IV à Stockholm. Quelques-uns de ces problèmes
sont les suivants:
11. 1. La détermination photogrammétrique de points de rattachement, en parti
culier la triangulation aérienne pour plans à grande échelle: exactitude réalisable, frais
de revient.