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Le professeur Erik Ingelstam et M. Per J. Lindberg ont également mis au point
un système de mesure photoélectrique du pouvoir résolvant à l’Institut d’Optique,
dépendant de l’Institut Royal de Technologie. Divers dispositifs ont été essayés. Le
dernier en date a fait l’objet d’une communication du professeur Ingelstam au Colloque
sur la formation de l’examen des images optiques organisé à Rochester en juin 1955
et sera prochainement décrit dans le Journal of the Optical Society of America.
Les essais de distorsion exécutés par les laboratoires de l’Institut d’Optique sur
des objectifs Wild de 15 cm pour chambre R.C. 5a seront également communiqués
au Congrès. D’autres essais de mesure de distorsion ont été faits par photographie
aérienne sur un polygone de 6 km sur 6 spécialement aménagé dans l’île d’Oland, afin
de mettre en évidence l’influence des variations de température et de pression de l’air
et de tous autres phénomènes n’intervenant pas au laboratoire.
Le département de la photogrammétrie de l’Institut royal de Technologie a fait
des essais de restitution à des fins médicales au moyen d’une chambre stéréoscopique
6 X 9 cm de sa construction prenant des vues de 0,30 m à 1 m, au moyen de la cham
bre allemande Robot lors d’accidents de la circulation ou de crimes, et au moyen d’une
chambre stéréoscopique Wild modifiée pour obtenir le déclenchement simultané des
obturateurs (recherches de balistique et d’aérodynamique).
Les caractéristiques des chambres Wild R.C. 5a à film et R.C. 7 à plaques cons
truites et utilisées en Suisse ont été données dans le rapport de 1952 (page 18 de ce
rapport). Celles de la chambre C. 2 ont été données dans le rapport de 1948, page 14.
La chambre C. 2 Ag a les mêmes caractéristiques générales (appareil à plaques 13 x 13),
mais est dotée d’un objectif Aviogon F/5, 6, F = 115 mm. L’emploi de filtre portant
une métallisation dégradée au centre, signalé à propos d’essais de l’objectif Aviogon
dans le précédent rapport, a été généralisé.
La cadence minimum des prises de vues, qui était de 5 secondes, a été ramenée à
3,5 secondes.
C’est la maison Wild qui exécute les contrôles.
Jusqu’ici, le pouvoir résolvant a été déterminé au moyen de mires de Foucault
à grand contraste, avant et après montage de l’objectif sur sa chambre. On s’oriente
vers l’emploi de mires à trois traits. La distorsion radiale est mesurée visuellement dans
deux plans méridiens. La distance principale est celle pour laquelle les flèches de la
partie positive et de la partie négative de la courbe de distorsion sont égales. Le point
principal correspond au point de symétrie de la distorsion. La planéité du fond de
chambre est mesurée à i 5 microns.
III. — AVIONS
Les avions utilisés sont très divers. Les missions purement cartographiques exi
gent des avions à grand rayon d’action, à plafond élevé et bien stables. C’est la tendance
générale.
Quatre DC 3 travaillant par deux à la fois, soit en Belgique, soit au Katanga,
sont au service de l’Institut géographique militaire, un DC 3 travaille partiellement
pour le Service de Topographie et de Photogrammétrie du ministère des Travaux
publics. Quant à l’Institut Cartographique du Congo Belge, il loue trois avions DC 3
appartenant à la compagnie de transports aériens SABENA.
Les avions utilisés au Canada sont : le Lockheed XIV, le Lockheed P 38, l’Avro
Anson V, l’Avro Lancaster X, le De Havilland Otter, le De Havilland Mosquito, le