tent, par rapport aux levés exécutés avec les méthodes classiques, une
garantie supérieure contre le risque de rotations ou de translations rela-
tives des ilôts bâtis non contigus, une plus grande célérité, et un prix de
revient plus petit.
1. 5. 1 - L'expérience faite par l'E.L.R.A. a démontré qu'en soignant tout spé-
cialement la technique du pointage et de la restitution du bord des avant-
toits. les opérations sur le terrain occasionnées par l'interprétation pho-
tographique et par les mesurages auxiliaires sont réduites au minimum,
et presque éliminées. Cette opinion est fortifiée par la conviction, oü
nous sommes, que dans les plans réalisés dans des buts d'urbanisme,
des erreurs planimétriques de position arrivant jusqu’à un demi-mètre
dans la représentation des côtés et des sommets du périmètre d’un bâti-
ment soient tolérables.
Dans la pratique, malgré les incertitudes de pointage provoquées par
les variations imprévisibles des saillies des toits, des erreurs plus gran-
des ne se sont jamais produites. L'expérience faite pour ce type de
cartes à grande échelle nous améne par ailleurs à suggérer l'adoption
de tolérances planimétriques (basées sur des principes différents de
ceux adoptés dans les travaux cadastraux) qui donnent une plus grande
importance à la « comparaison au moyen de coordonnées » de la posi-
tion de points et de lignes appartenant à des portions du.levés éloi- - idi
gnées les unes des autres, de facon à mettre en évidence les translations
et les rotations relatives éventuelles.
1. 5. 2 - En ce qui concerne la représentation altrimétrique du terrain, il faut
tenir compte que celle-ci, dans les levés conçus pour des buts d'ur-
banisme, prend une importance parfois fondamentale (ce qui n'est pas
toujours le cas dans certains types de levés à des échelles de cette sorte
réalisées pour le cadastre). Les cartes topographiques de ce type doivent
en effet être utilisées pour la mise en projet des installations hydrauli-
ques des centres habités et pour la mise en projet et l’aménagement des
réseaux hydrauliques dans les zones d’extension urbaine. Une telle uti-
lisation requiert une notable précision dans la représentation altimé-
trique.
Pour obtenir une précision suffisante et adéquate à la destination susdite
du plan, il serait nécessaire parfois - spécialement quand il s'agit de
terrains plutót plats, c'est-à-dire de terrains pour lesquels les écarts
tolérables entre les pentes relatives réelles et celles fournies par le plan
ne peuvent étre que minimes - d'effectuer la prise aérienne en volant à
une hauteur tellement basse que le travail viendrait à atteindre un
prix supérieur à celui que l'on affronterait au cours d'opérations dans