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1.6. 2.
lesquelles la représentation altimetrique obtenue par la méthode aéro-
photogrammétrique au moyen de prises à une plus grande altitude
serait complétée gráce à d'autre points cotés obtenus sur le terrain, au
moyen d'opérations de nivellement géometrique.
En se basant sur l'expérience pratique acquise en matiére d'exécution
de plans réalisés dans des buts d'urbanisme, l'E.I.R.A. applique une
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méthode dont les phases principales peuvent étre résumées schémati-
quement comine suit.
L'on réalise, à l'intérieur de la zone à cartographier et autour de celle-
ci, un réseau trigonométrique principal, à larges mailles (triangles avec
cótés de 3 à 8 Km en moyenne) et un réseau de lignes de nivellement
géometrique principal, avec repéres, en moyenne, tous les 500 m. Les
deux réseaux seront appuyés aux réseaux géodésiques fondamen-
taux. Des nécessités particulières nous ont conduit parfois à procéder
au mesurage d’une base (ou de deux, si l’extension de la zone était
importante) au moyen du développement d’une triangulation locale,
orientée éventuellement d’une facon approximative grâce à des obser-
vations astronomiques. D’une façon analogue, dans des cas où le ratta-
chement altimétrique au réseau fondamental de nivellement s’est révélé
inutile ou impossible, l'on à procédé à un nivellement local à l'intérieur
de la zone à lever, en fixant l’altitude fictive d’un repère fondamental
opportunément choisi.
Pour la détermination des points de calage nécessaires à l'orientation
absolue des stéréogrammes, l’on procède comme suit. Pour la détermi-
nation planimétrique, les bandes des photogrammes sont classées alter-
nativement comme principales et secondaires; les points de calage de
ces dernières sont déterminés à l’appareil de restitution, au moyen des
stéréogrammes appartenant aux bandes principales, dans les zones de
recouvrement latéral. Quelques stéréogrammes seulement, opportuné-
ment échelonnés au long des bandes principales, comportent des points
de calage déterminés sur le terrain; les autres stéréogrammes compris
entre les précédents (jusqu’à un maximum de cinq à six) sont rattachés
aux premiers et entre eux, au moyen d’un cheminement aérien plani-
métrique.
Les points de calage obtenus à l'appareil de restitution sont choisis de
préférance à proximité ou en coincidence de détails photo-topographi-
ques, dont l'altitude est connue.
L'on fait en sorte que les stéréogrammes munis de points de calage
déterminés sur le terrain soient, si possible, en dehors des noyaux bátis,