sance préalable de celui-ci et à une photo-interprétation sur place. Un jugement
comparatif sur la qualité de la carte déduite des clichés obliques ne peut pas étre
fait avec les seules données dont nous disposons actuellement. A premiére vue nous
n'observons pas de différences sensibles entre une carte analogue à celle que nous
avons obtenue, déduite du cliché nadiral ou déduite du cliché oblique.
Nous avons restitué complétement les couples XV et XXI. Cela nous a permis
d'avoir une double restitution d'une partie du polygone d'essai. La fig. 3-5 repré-
sente cette double restitution. Nous y avons imprimé en rouge la restitution ob-
tenue dans les zones des clichés les plus éloignée du plan vertical de la route par-
courrue par l'avion, en noir la restitution obtenue dans les zones les plus rappro-
chées de celui-ci. Compte non tenu des différences dues à une interprétation non
conduite sur le canevas de la reconnaissance préalable nous observons :
4) les différences d'altitude restent au dessous des 5 mts.
b) les déformations planimétriques rentrent dans des limites qui seraient
presque toujours tolérables pour une carte à l'échelle r/50.000 et deviendraient
sürement négligeables pour une échelle encore plus petite.
c) l incertitude du tracé des courbes de niveau, qui se manifeste. surtout
lorsque le terrain montagneux (au Nord du polygone) est observé selon deux points
de vue opposés, ne provoque jamais d'erreurs supérieures à la moitié de l'équidis-
tance, annulle parfois des détails lorsque le modéle est plus éloigné, mais ne mo-
dite pas de facon sensible l'aspect topographique du terrain.
d)la perte de détail provoquée par le défilement n’est pas sensible mais parfois,
à cause de la variation du point de vue, la projection en plan des maisons est sen-
siblement modifiée, ce qui pourrait être accepté dans de cartes à moyenne et petite
échelle lorsque l’on désire réduire le coût de la carte.
4. — ETUDES SUR L’ORIENTATION RELATIVE
DES CLICHES OBLIQUES
4-1 — Les résultats acquis au cours de l'essai Vercors n? 2, résultats que
nous avons examiné dans le point 3 de ce rapport, montrent que la méthode d'orien-
tation extérieure suggérée par M. Santoni, et adoptée dans cet essai, est satisfai-
sante. En effet le temps employé pour l'orientation d'un couple oblique (3.1.3)
est resté, malgré le moindre entrainement des opérateurs, analogue au temps d'orien-
tation d'un couple nadiral. En outre les erreurs résiduelles:aux points d'appui, à
orientation achevée, (3.3) sont équivalentes dans les couples obliques et dans les
couples nadiraux. Nous fournirons maintenant quelques détails sur la théorie de
l'orientation relative des couples obliques dans l’ hypothèse d’un terrain plat
avec ou sans possibilité d'utilisation de la connaissance de la position planimétrique
de certains points d'appui, en vue d'améliorer les résultats obtenus par simple
élimination des parallaxes en hauteur.