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2° Figure du terrain par des courbes à l'équidistance du mètre.
Suivant la précision à atteindre dans le tracé des courbes (0,20 m à 0,30 m) on
peut encore envisager une échelle de prise de vues comprise entre le 1/6.000 et le 1/10.000.
3» Détermination dans le corps de rues de points cotés avec une précision de
lordre de 5 cm.
La recherche d'une telle précision impose que les points à coter soient parfaite-
ment repérés sur le terrain avant la prise de vues ; elle conduirait à effectuer la prise
de vues à une échelle voisine du 1/2.000 et entrainerait un prix de revient du levé beau-
coup trop fort.
Les déterminations semblent donc beaucoup plus justiciables d'un nivellement de
précision sur le terrain.
III. — CONDUITE DES TRAVAUX
L'I.G.N. s'est attaché à effectuer un travail purement photogrammétrique et à
atteindre la précision requise pour le tracé de la planimétrie et des courbes de niveau.
Le déroulement des travaux a été le suivant :
a) La prise de vues.
La prise de vues a été faite le 15 juin 1955 avec une chambre automatique à plaques
Poivilliers S.O.M. équipée de l'objectif Aquilor, la localité de Donzy a été couverte
deux fois aux échelles du 1/6.000 et du 1/10.000; aucun appareil auxiliaire tel que
altimétre, gyroscope, n'a été utilisé ; la date tardive de la prise de vues ne nous est pas
imputable et il y aurait eu avantage à effectuer cette prise de vues avant la pousse com-
pléte des feuilles.
La focale trés courte adoptée (125 mm) n'a pas nui à la restitution, la hauteur
des bátiments n'étant pas trés importante.
b) La stéréopréparation.
La couverture photographique au 1/10.000 avait été faite dans le but d'alléger les
travaux de préparation, les seuls couples au 1/10.000 étant préparés sur le terrain puis
mis en place sur l'appareil de restitution pour se créer les points nécessaires à la res-
titution compléte des couples au 1/6.000.
En fait, les préparateurs, étant donné la facilité d'exécution d'une triangulation
complémentaire, établirent un canevas de préparation permettant l'exploitation directe
des couples au 1/6.000.
Ceci n'empéche pas, comme nous le verrons par la suite, d'étudier la précision
qu'aurait permis d'atteindre la méthode de travail initialement prévue.
Les travaux de stéréopréparation furent appuyés sur la géodésie poussée jusqu'au
quatrieme ordre et sur le N.G.F.
Aucun précomplétement ne fut effectué.
c) La restitution.
La restitution a été faite sur un stéréotopographe Poivilliers type B.P. à partir des
clichés à l'échelle du 1/6.000, l'échelle de l'image plastique sur l'appareil était le 1/4.000
et l'échelle de tracé au coordinatographe le 1/2.000. Il ne fut utilisé aucun document
de précomplétement.
Tous les détails planimétriques visibles sur les clichés furent tracés ; un calque