chelle 1:2000 constitue un document graphique de grande valeur
par rapport au projet des futures fouilles, car il reporte la
place exacte des ruines (dont la hauteur relative a été donnée
sur le plan de la eampagne) et offre dans une vision contempo
raine la conformation du terrain enrichi de plusieurs points
quotés. DBs monographies de Ferdinando Castagnoli relatives à
Lavin&um, de Valnea Scrinani sur Ferentum et de Adamesteanu
sur les restes immergés de Portus Iulius (Golfe de Pozzuoli)
sont en cours d'élaboration. Il faut encore signaler le réle
ve aérophotogrammetrique de Pompei a 1:1000 exécuté par 1a
"Geographie, etle relevé de Castel Seprio exécuté par l'I.R.T.A.
Contributs variés - En plus aux conférences de divul
gation que nous avons signalées la "Exposition de la photogra
phie aérienne pour lesrecherches archéologiques, faitesous les
auspices de la Suritendace aux Antiquites de la Lombardie et
de la Fondation Ingénieur C.M. Lerici du Politecnico de Milan
mérite d'être rappelée. Cette Exposition, d'un caractère vrai
ment international, intéressait l'ensemble de notre civilisa
tion occidentale, puisqu'elle mous trasportait de la Grande -
Bretagne au Moyen -Orient et de l'époque néolithique aux Moyen-
Age. L'exposition a été présentée de facon claire et démons
strative: schémas d'interprétations réalisés sur calques à la
même échelle que les photographies, cartes géographiques (des
tinées à situer les documents exposés ou à montrer l'insuffi-
sance de données fournies par les seuls moyens topographiques),
photographies à divers échelles, vues prises au sol pour con-
firmer les hypothèses nées de l'interpretation etc.
Elle a groupé un nombre important de partecipants, par
mi ivsquels l'Institut Géographique Militaire de Florence,
l'Institut Géographique National de Paris, la Direction des
aérodromes militaires Suisses, l'AshmolewmiMuseum d'Oxford, la
Direction des Antiquités d'Algérie etc. L'exposition a été i-
naugurée dans les bâtiments du "Musée de la Techique de Milan"
(6/10/1957) et s'est déplacée par la suite à Stockholm, Dort-
mund, Paris, Rome, Messine, Madrid, Valladolid.
h2) Technique et méthode. Dans la photointerprétation
archéologique, en plus aux stéréoscopes normaux de poche et
de table, les stéréoscopes de campagne sont apparus trés uti
les. Ceux-ci, pendant les fouilles, consentent à identifier
sur le terrain par confrontation stéréoscopique des particu
larites archéologiques trés peu apparents, comme restes af-
fleurant à moitié ou traces des restes enfouis (tombes, fonds
de cabanes, troncs routiers etc.) difficilement reconnaissa-
bles à geil. nu, car en général relevables par voie indirecte,
c'est-a-dire en identifiant les buissons, les rocs ou d'autres par
ticularités dans les environs. En ce qui concerne la méthode
on a constaté que la recherche doit avoir lieu en trois pha-
ses distinctes:
1) Organisation de l'interprétation: phase pendent la
quelle outre à recueiller tous les éventuals types de couver-
ture relatifs à la zone en question, il faut construire un cro
quis sommaire du terrain du point de vue topographique-histori
que, en reportant sur une carte topographique à grande échelle
(ou sur une mosaique photographique) la situation exacte des
éléments archéologiques apparus précédemment dans la zone avec
ce qui peu intéresser de l'histoire du terrain sous l'aspect
géologique et morphologique. Il arrive, en fait, que dans plu-
sieurs cas les restes archéologiques s'alignent, pour ainsi
dire, le long des points du terrain qui ont la même histoire.
Par ex: sur anciennes terrasses fluviales, le long de la crê-
te d'anciennes rives des mers, le long des limites des bois
disparus etc.
2) Analyse systématique des photogrammes: phase pen-
dant laquelle on confront dans un prémier temps les relevés
photographiques à disposition avec le croquis sommaire du ter
rain dont a parlé pour compléter sous l'aspect géomorphologi-
que ce qui concerne la situation du lieu dans l'âge antique.
Puis passera à l'interprétation vraie et propre, en s'appuyant
à tous les éléments notés d'autres sources et en cherchant d'é-
claircir les relations topographiques existants entre les parti
cularités connues et celles que le photographies révèlent.
L'examen des photogrammes s'effectue toujours au moyen du
stéréoscope (moyen qui permet de relever les restes mi-af-
fleurants et vérifier les plus légères variations de ton du
terrain le long du présumé tracé de ceux qui sont enselevis)
ayant soin de sélectionner les différentes particularités in
terprétées sur une feuille de matériel plastique transparen-
te superposée au photogramme de droite. On obtiendra ainsi un
document graphique de grande valeur aux buts de la recherche.
De cette méthode on pourra mieux évaluer les rapports de rela
tions étroites qui interviennent d'une particularité à l'autre.
3) Reconnaissance du terrain: phase indispensable pour
s'assurer de l'existence des restes affleurants à moitié et ef
fectuer des essais de fouille le long du tracé des restes en-
selevis. La reconnaissance s'effectue avec l'ensemble des pho
togrammes et de l'interprétation faite.
4) Compilation définitive de l'interprétation: phase
pendant laquelle on passe au dessin définitif sur du matérial
plastique (ultraphan par ex) de la topographie antique de la
zone et de la planimétrie des restes, ayant soin d'utiliser
des agrandissement (redressée ou non) plus forces (10 fois
environ).
Vol (les jme =
M9
1) C.
2) F.
3) E.
5) L.
6) G.
7) R.
8) D.
9) G.
10) F.
12) G.
13) G.
14) G