Full text: National reports (Part 2)

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La raison en est que les levés photogrammétriques cadastraux ont surtout pour but de 
redresser le cadre général, parfois déficient, du plan cadastral levé à l'époque napoléonienne. 
Une fois ce cadre redressé et les rénseignements essentiels retirés des photographies, le 
cadastre compléte éventuellement le produit de la restitution photogrammétrique par les don- 
nées dont il dispose gráce à ses levés terrestres antérieurs. Si besoin en est, des levés 
complémentaires sont effectués sur le terrain. 
314. De plus, on tient compte des conclusions auxquelles a abouti un groupe de travail inter- 
ministériel chargé d'examiner les problèmes relatifs à la topographie, la photogrammétrie 
et la cartographie. Les conclusions dont il s'agit peuvent se résumer comme suit en ce qui 
concerne le cadastre. Les levés cadastraux par voie terrestre doivent tendre à constituer le 
prolongement des travaux confiés à l'Institut géographique militaire et doivent s'y rattacher. 
En matière de photogrammétrie, le cadastre procède à ses propres travaux, étant entendu que 
d'une part il ne peut y avoir de recouvrement de tâches, et que d'autre part, l'appareillage 
coûteux est mieux à sa place à l'i.G.M. C'est pourquoi, en photogrammétrie, le cadastre passe 
des contrats avec I'.G.M., qu'il charge des prises de vues, de la mesure des coordonnées des 
points d'appui au comparateur et du redressement éventuel des photographies. Le cadastre 
choisit lui-máme sa méthode de levé, établit le plan de vol, les diverses spécifications à 
observer et adresse ensuite la commande de prises de vues et de mesures de coordonnées- 
clichés à l'L.G.M. Ensuite, le cadastre, par un calcul effectué selon une méthode établie par 
lui-même, détermine les coordonnées des points de prise de vue par photographie au moyen 
de six points d'appui, ainsi que les données nécessaires au redressement de chaque photo- 
graphie. Le redressement est effectué par I'.G.M. En possession des redressements, le cadastre 
les exploit par couples au moyen de restituteur planimétrique radial MORIN (il possède deux 
appareils de l'espèce). Cette façon de procéder n'est que provisoire. On envisage d'utiliser 
aussi des restituteurs d'ordre supérieur, voire dans certains cas un procédé entièrement nu- 
mérique. Les recherches sont en cours. 
|| est à remarquer que si le restituteur MORIN n'est qu'un restituteur d'ordre inférieur, 
il est employé dans les meilleures conditions gráce au fait que les redressements peuvent 
être effectués de facon complètement numérique. Le restituteur MORIN ne fait qu'exécuter 
mécaniquement des intersections qui pourraient se réaliser entièrement par calcul. 
Les stéréominutes sont établies au 1: 1000 ou au 1:2000 selon qu'il s'agit de territoires 
urbains ou extérieurs aux villes. 
32. Equipement. 
L'équipement photogrammétrique du cadastre se limite aux deux appareils MORIN déjà cités. 
Pour les besoins de sa gestion générale, le cadastre dispose d'un ordinateur 1.B.M. 360-40 
et de calculatrices à programme Olivetti Programma 101. Les méthodes de calcul sont pro- 
grammées de facon à pouvoir étre exécutées tant par l'ordinateur que par les calculatrices. 
33. Travaux exécutés pendant la période 1968-1972. 
331. lls sont de deux types: remesurages généraux de communes et complétement de plans 
établis par la Société nationale terrienne (voir 8 4 ci-apres) a la suite de remembrement de 
biens ruraux et portant sur des ilots exclus des opérations de remembrement (détail au § 35). 
332. Deux chambres de prises de vues ont été employées, soit à focale 21 cm, format .18 X 
18 cm, soit parfois à focale 15 cm, - format 21 x 21 cm ; quant aux échelles des clichés elles 
ont varié de 1:4500 à 1:6000. 
 
	        
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