Full text: Commissions I and II (Part 3)

  
fate résiduaire, à la conservation dans des conditionnements. à l'épreuve du feu à 10? C et à 45 % 
d'humidité relative. P.D. Carman signale les "Specifications for films for permanent records', 
norme Z7.0.3.2-1951 de la Canadian Standards Association. 
Au cours de la derniére assemblée (Londres, juillet 1971) du Comité technique 42 (Photo- 
graphie) de l'Organisation internationale de normalisation (ISO), d'importants progrès ont été 
accomplis par le groupe de travail chargé d'étudier la conservation des documents photographiques. 
Il a été décidé de soumettre à l'approbation du Secrétariat général et des pays membres de l'ISO 
le projet de recommandation sur le traitement et l'archivage des microfilms, de soumettre à 
l'examen des pays membres du Comité 42 le projet concernant les films de toutes dimensions, 
autres que les microfilms, celui qui traite des papiers photographiques, enfin-eelui qui se rap- 
porte aux émulsions coulées sur verre. Rappelons que les spécifications des matériaux photosen- 
sibles destinés à l'établissement de documents d'archives sont l'objet de normes particulières. 
Les points importants, sur lesquels l'accord intervenu à Londres paraît enfin définitif, sont les 
suivants : proportion admissible de thiosulfate résiduaire (elle est très faible et à la limite du 
mesurable), mise en garde vis à vis des accélérateurs de développement et de certains élimina- 
teurs d'hyposulfite, conditions d'archivage, mise en équilibre des documents archivés ‘avec l'at- 
mosphère de la salle où l'on procède à leur lecture ou à toute autre exploitation, surveillance 
périodique (dans laquelle on reprend une petite partie de documents déjà inspectés). 
Suggestions pour l'activité ultérieure du groupe de travail ‘surfaces sensibles" 
  
G. H. Thomson propose l'étude d'une norme internationale pour la sensibilité des films 
et l'expression du contraste en photographie aérienne, ainsi que l'adoption d'une mire-objet à 
faible contraste pour la résolution des optiques et des émulsions pour la prise de vues. Ce dernier 
point trouvera, me semble-t-il, sinon une solution, tout au moins une base de discussion dans les 
recommandations actuelles de la 5. I. P. 
Devant l'emploi croissant des objectifs super-grand-angulaires, P.D. Carman souhaite 
qu'on étudie les moyens optimaux : filtres, matériaux photosensibles, traitement de ces matériaux, 
pour la photographie super-grand-angulaire à trés grande altitude. 
H. Raevaara voudrait qu'on fft des recherches sur les variations dimensionnelles du 
support, sur celles de l'émulsion, sur les filtres à utiliser en couleurs naturelles et en fausses 
couleurs, sur des critères donnant autant d'information que la fonction "modulation de transfert'', 
mais plus simples (il me parait bien difficile de ne pas devoir sacrifier une part importante de 
l'information à la simplicité du matériel ou de la méthode d'essai), à l'amélioration des repéres 
de fond de chambre. 
J. D. L. Symington sollicite des conseils, notamment pour l'élimination des poussières 
et une plus grande automatisation des opérations de laboratoire. 
Max Guy &ouhaite qu'on s'intéresse à la photographie aérienne à basse altitude (inférieure 
à 300 métres) par mauvais temps ou sous couverture nuageuse plafonnant au-dessus de 500 métres 
et à la photographie à haute altitude de la tache de réflexion spéculaire du soleil, à la surface de 
la mer, en "continu" ou "quasi continu" (recouvrement supérieur à 80 %) pour l'étude et l'analyse 
de la houle. 
J. Ducloux aimerait connaftre les précautions prises (traitement, stockage, reproduc- 
tion, exploitation) pour préserver au mieux la qualité métrique des clichés originaux, par les 
organismes pratiquant la photogrammétrie sur une grande échelle. Il conteste quelque peu la 
nécessité d'utiliser systématiquement des tireuses à compensation automatique. C'est un déjà 
vieux sujet d'amicale controverse entre nous deux. Une forte proportion de photographies néga- 
tives aériennes originales présente de grands contrastes (bien sür, flanc de vallée au soleil et 
flanc de vallée à l'ombre, en terrain montagneux, mais aussi, indépendamment du relief, prairies 
-ou terres labourées ou encore habitations-et forêts de conifères, plans d'eau et terres cultivées, 
etc. ) et exige au tirage une compensation partielle de ces très grands contrastes. D'autres néga- 
tifs sont moins astreignants : mais il s'agit de faire du traitement industriel et on ne peut passer 
à tout moment d'une tireuse perfectionnée à la tireuse plus simple, moins fragile et moins coûteuse 
dont auraient pu se contenter certains clichés. 
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