Full text: Commissions I and II (Part 3)

  
  
La réponse des U. 5. A. 
  
J'avais emporté, en ce dernier week-end d'avril 1972, les toutes derniéres pages de ce 
rapport pour en revoir la frappe quand j'ai eu la bonne surprise de recevoir la réponse de J. R. 
Quick, datée du 25 avril. Cet envoi tardif, dont je l'absous volontiers, m'obligera sans doute à 
me relire et me permettra peut-étre de tirer quelques conclusions de l'enquéte. A mon tour, je 
prie Bob de m'excuser si je n'incorpore pas sa réponse au texte déjà livré à l'impression et si 
je lui donne ici, in fine, ce que nous appelons en France la "vedette américaine''. Nos amis 
d'outre-Atlantique sont bien capables de l'appeler "French star’! On me pardonnera cette allusion 
maladroite à l'expression frangaise "filer à l'anglaise'" qui se traduit par "to take French leave". 
Les points importants de ce rapport de notre collègue de Wright Field me semblent être 
les suivants : 
- la réussite de l'objectif Geocon IV par Kolsman Instrument Company (f= 153 mm, faible 
distorsion, haute résolution, très bonne correction du chromatisme de position pour tout le spec- 
tre visible, ce qui est extrêmement favorable pour la couleur naturelle) ; 
- les films Fastman Kodak coulés sur support de 6/100 mm en estar, intéressants pour la 
reconnaissance et la photo-interprétation et permettant d'accroître la longueur du film emporté 
dans les caméras courantes ; il me paraît certain que cette épaisseur est insuffisante pour la 
photogrammétrie, en raison de l'influence que les variations de teneur en eau de l'émulsion ne 
manqueraient pas d'avoir sur la stabilité dimensionnelle, comme ce fut le cas à l'origine pour 
les premiers films-plans en polyester, destinés aux arts graphiques ; 
- les machines de traitement à sec, de la 3M, pour obtenir des épreuves positives et des 
diapositives pour la photo-interprétation ; 
- en l'absence de renseignements plus complets sur les facteurs physiques qui influencent la 
qualité de l'image dans chaque cas spécifique, le facteur de contraste, lié à l'altitude de prise de 
vues, ainsi qu'il suit : 
gamma altitude 
1,1 à 1,2 0 à 10.000 pieds (10) 
1,2 à 1,4 10.000 à 25.000 pieds (10) 
1,43 1,6 25.000 à 35.000 pieds 
1,5 à 1,9 35. 000 pieds et au-dessus 
- les densités moyennes et intervalles de densités : 
  
  
D moyenne D minimale D maximale 
optimales 1,0 0,3 1,7 
acceptables 0,3 à 1,2 0,3 à 0,6 1,2 à 1,7 
- le moindre emploi de l'IR achrome au bénéfice de la fausse couleur (c'est une tendance 
assez générale dans divers pays) ; 
- le souhait d'un accroissement de la sensibilité pour les émulsions à haute résolution ; 
- celui de voir normaliser la rapidité des films pour utiliser certains dispositifs de com- 
mande des conditions de la prise de vues ; 
- l'interprétation des courbes MTF, variable d'un usager a l'autre ; 
- l'insuffisant appel à la sensitométrie de la part des opérateurs de laboratoires pour la cou- 
leur (naturelle et fausse) ; ils se contentent trop de l'aspect visuel ; les conditions d'exposition 
doivent être réglées pour travailler sur la partie rectiligne des courbes caractéristiques des trois 
émulsions et le traitement doit amener ces trois segments de droite en cofncidence, le mieux 
  
(10) Ces valeurs sont tout à fait en harmonie avec celles de G. H. Thomson et celles de l'I.G. N. 
15 — 
 
	        
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