7.3.- Les études photogrammétriques de l'œil ne sont pas nouvelles. Elles concernent main- e
tenant, non seulement la cornée, mais aussi le cristallin et la rétine (Finlande, URSS, Canada,
Grande-Bretagne). En URSS, on a procédé à des relevés de la face pour déterminer la forme opti-
male des montures de lunettes.
7.4. - En biologie animale. nous signalerons des travaux concernant la faune sous-marine
(Suéde), le développement des oeufs de poissons (Canada), certaines maladies des chiens et le
traitement photogrammétrique de radiographies de dents et de fragments de maxillaires de rennes
fossiles (France, Faculté des Sciences d'Orsay).
7.5.- Enfin, dans ce méme chapitre, nous rappellerons que les applications de la photogram-
métrie à la criminologie et aux constats d'accidents routiers sont courantes en Allemagne, Autriche,
Suède, Suisse, Pologne, Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.
8.- Photogrammétrie des monuments et des sites
Son essor a été considérable. Nous ne pouvons, dans ce rapport, présenter un bilan com- ,
plet des travaux réalisés : le premier rapport de synthése du Comité International de Photogram-
métrie Architecturale le fera. Nous mentionnerons seulement les principaux aspects des relevés
photogrammétriques d'architecture et d'archéologie :
- Création, dans un certain nombre de pays, de services spécialisés, au sein méme des
départements responsables des monuments historiques et des recherches archéologiques. La di-
versité des modes d'organisation des relevés reste grande toutefois, les entreprises photogram-
métriques, publiques ou privées, et les instituts universitaires ayant souvent une part prépondé-
rante dans l'exécution des travaux.
- Large éventail d'applications : relevés systématiques des grands monuments, relevés
partiels à des fins de conservation et de restauration, relevés simplifiés en vue des inventaires,
fouilles archéologiques, relevés d'objets d'art de toutes dimensions, archéologie sous-marine, etc.
- Diversification des méthodes : si les tracés graphiques en plans, coupes, élévations
par stéréophotogrammétrie analogique restent prépondérants, des relevés par redressements
(assemblés ou non en photoplans) et des restitutions numériques sont également trés souvent effec-
tués. Les restitutions numériques sont appliquées à l'étude fine des formes et des dimensions de
certains éléments architecturaux, ainsi qu'aux relevés destinés aux calculs de tensions et de pous-
sées nécessaires à certaines restaurations et consolidations. Les méthodes analytiques connais-
sent également une certaine faveur, en particulier dans les pays scandinaves et aux Etats-Unis
(Université de Washington).
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- Extension de la notion de ‘monument historique'' à celle de "centre historique" et,
consécutivement, développement des relevés aérophotogrammétriques sous forme de plans, coupes
et élévations générales, en vue de l'étude globale d'une ville, d'un quartier ou d'un ensemble archi-
tectural. Par "photogrammétrie inverse' (une communication de H. Ettl est consacrée, au congrès,
à ce sujet) et en traitant par l'informatique les données numériques recueillies par restitution nu-
mérique, des études de protéction des sites ont également été entreprises (IGN- France).
Conclusions
Les activités photogrammétriques non-cartographiques se caractérisent, de 1968 à 1972,
par:
- un bilan trés important des travaux réalisés,
- une gamme considérable des domaines et des types d'applications, marquant bien toutes
les possibilités des techniques photogrammétriques,
- un développement trés net des méthodes analytiques, ©
- une recherche, accompagnée de nombreuses réalisations, dans l'instrumentation et
surtout dans les appareils de prise de vues.
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