Full text: Commissions V, VI and VII (Part 5)

  
  
de véhicules sur une rampe d'accés d'autoroute) chaque voiture est assimilée à ses deux pare- 
chocs et il est admis que tous les pare-chocs sont dans un méme plan parallele à la chaussée, 
plan dans lequel ont été placés les points de contrôle ; 
- l''objet'' est tridimensionnel, mais il est considéré comme indéformable et de forme 
connue ; le canevas d'appui est alors constitué par un ensemble de points placés dans un même 
plan, auquel s'ajoutent un ou deux points situés hors de ce plan et, de préférence, la distance du 
point de vue au plan de référence ; on peut alors reconstituer l'orientation absolue du faisceau et 
ajuster l'objet à ce faisceau par translation et rotation ; ce schéma a été retenu par V. Kratky 
et M. C. Van Wijk pour déterminer les mouvements d'une voiture heurtant une barriére d'autoroute. 
Dans les deux cas, la précision des déterminations se trouve nettement améliorée si le 
champ de la caméra est grand. L'emploi d'un objectif grand angulaire (f = 18, 5 mm, film de 
35 mm) conduit à une précision de l'ordre de 30 microns dans le plan du cliché (J. Taylor), tandis 
qu'un champ beaucoup plus petit (f - 80 mm, film de 16 mm) ne donne qu'une précision de 100 à 
200 microns (V. Kratky). Dans le premier cas, d'autre part, il n'est pas obligatoire de recons- 
tituer le faisceau perspectif, tandis que cette reconstitution devient indispensable dans le second. 
Elle est alors obtenue par une méthode analytique, sans qu'il soit toutefois nécessaire de trans- 
former au préalable la caméra en chambre métrique. La méthode stéréophotogrammétrique de 
T. Bednarski et A. Majde, en revanche, impose cette transformation et l'étalonnage préalable 
de la chambre métrique ; mais les données d'étalonnage obtenues par ces deux auteurs n'ont pas 
été bien précises. 
5*- Les méthodes de restitution photogrammétrique des photographies d'objets en mouvement 
peuvent, comme dans toute restitution photogrammétrique, étre analogiques ou analytiques. 
  
Les méthodes analogiques conduisent à l'enregistrement de coordonnées spatiales d'un 
nombre plus ou moins grand de points caractéristiques. Tel est le cas des travaux présentés par 
R.E. Herron (40 points pour étudier le volume d'une jambe) et R. Farrand (200 croix noires 
tracées sur la voile). Les méthodes analogiques peuvent également conduire à des tracés gra- 
phiques de lignes caractéristiques ou de courbes de niveau : élévation d'un monument (K. B. 
Atkinson), courbes représentant la surface d'une peinture sur bois déformée à différents stades 
de son évolution (M. Fondelli), projection des traces de fumée émises par une pale d'hélicoptére 
en rotation (A. J. Brandenberger), courbes de niveau représentant, en douze instants successifs, 
la surface de l'eau dans un bassin expérimental (J. Tariel). 
  
La restitution analytique, si elle ne convient pas à tous les cas traités, a une souplesse 
d'application trés grande, aussi bien en ce qui concerne les types de chambres employées, métri- 
ques ou non, qu'en ce qui concerne le schéma et les conditions de la prise de vues. Aussi a-t-on 
vu au symposium une majorité de travaux traités par méthode analytique, les mesures étant faites 
avec des mono ou stéréocomparateurs ou méme des lecteurs de coordonnées moins précis. Les 
méthodes photogrammétriques d'astronomie de position de G. Birardi ne peuvent évidemment étre 
qu'analytiques, mais ce sont aussi ces méthodes qu'ont employées F. Lóschner (positions succes- 
sives des deux lampes stroboscopiques placées aux extrémités d'un bateau-maquette), G. Remetey- 
Fulopp (flash émettant à intervalle de temps régulier à bord d'un avion), J. Taylor (correspondance 
homographique entre les clichés et le plan des pare-chocs des voitures), R. Meyer (eau en mouve- 
ment dans une pompe centrifuge visualisée par de la semoule de blé), V. Kratky (positions succes- 
sives d'un véhicule matérialisé par six cibles de positions relatives bien déterminées), T. Bednarski 
(surface de la membrane portant une série de petits repéres en croix). 
  
Parmi les méthodes analytiques présentées au symposium de Saint-Mandé, nous trouvons: 
- une méthode par reconstitution des faisceaux, orientation absolue de chacun d'eux et 
intersection des rayons homologues (en aucun cas n'a été employée la méthode d'orientation rela- 
tive habituelle en stéréophotogrammétrie aérienne, car les faisceaux étaient, dans la plupart des 
cas, trop étroits pour permettre la formation correcte d'un stéréomodèle). Mais si l'orientation 
interne des faisceaux perspectifs est imprécise, la méthode par orientation absolue de chaque 
faisceau et intersection conduit à des résultats qui ne sont qu'approchés. Tel est le cas de l'expé- 
rience présentée par T. Bednarski et A. Majde : les auteurs ont alors déterminé la transforma- 
tion affine ajustant au mieux les coordonnées calculées des repères fixes aux coordonnées réelles 
de ces repères, puis appliqué cette transformation à tous les points marqués sur la membrane. 
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