est provoqué par le mouvement avant de l'avion et l'énergie enregistrée est convertie en une image sur bande
continue. Un levé stéréoscopique peut aussi étre obtenu par la technique de chevauchement des clichés, par
l’emploi de deux sondes orientées de façon convergente ou encore grâce à deux canaux.
A cause du caractére continu de l'enregistrement, toute variation de l'orientation, de l'altitude et de la vitesse
de l'avion produit des distorsions de l'image dont la direction et l'importance varient de facon continue. Il
s'ensuit que l'étude photogrammétrique des images mobiles est une táche difficile et il ne faut pas s'attendre
à une solution unique et exacte du probléme de l'orientation extérieure. Deux méthodes sont proposées pour
faciliter la restitution des images mobiles:
l. L’orientation ligne à ligne. Dans cette méthode deux lignes de points homologues perpendiculaires à la
direction de vol sont orientées l'une par rapport à l'autre. Ce processus est répété à intervalles régulier
le long de la bande. Des modéles formés de ces lignes sont ainsi construits. Ces modèles sont unifiés par
interpolation harmonique ou par des fonctions polynomiales pour former un modèle en forme de bande
pour lequel on trouve l’orientation absolue.
2. L'orientation section par section. Dans cette méthode, une section réduite de la bande est considérée
comme une surface élémentaire d'orientation relative. Auparavant cependant, pour faciliter l'orienta-
tion, on doit formuler une hypothése à propos des changements de l'orientation extérieure. Une
avantage de cette méthode, par rapport à la précédente, tient au fait que les coordonnées modèles d'une
portion de la bande sont rapidement trouvées.
La formulation mathématique et l’analyse des erreurs de ces deux méthodes sont données dans cet article et
des suggestions sont proposées pour l’analyse photogrammétrique des images mobiles avec l’autographe
analytique AP-2C.
10. Dohler, M.
Allemagne (R.F.A.)
LES TESTS STANDARDS POUR LES INSTRUMENTS PHOTOGRAMMETRIQUES
Le groupe de travail 2 (GT II/2) a été constitué en 1966. Son but est de donner des directives d'une portée
générale (tests standards) pour le contróle routinier de l'état de marche des instruments de mesures
photogrammétriques.
Les premiers résultats de ces travaux ont été présentés déjà en 1968 au congrés de Lausanne sous forme d'un
résumé d'introduction [1] (invited paper) et de plusieurs publications séparées traitant en détail les méthodes
de contróle suivantes [a]..[12] (presented papers):
Tests géométriques statiques pour appareil de restitutions analogues
Tests géométriques statiques pour monocomparateurs et stéréo-comparateurs
Tests géométriques dynamiques pour appareil de stéréorestitutions graphiques
Tests pour le contrôle de l'affichage digital des résultats des appareils de mesures
photogrammétriques
SUN
La résolution de la Commission II à ce propos était la suivante: «Continuation des tests standards du GT 11/2
et mise à l'épreuve des propositions tests standards provisoires de la SIP»
Le GT II/2 a poursuivi ses travaux en 1969 après le remaniement devenu nécessaire entre-temps. Un
compte-rendu à ce sujet suit. En outre, les procédés de contrôle élaborés dans la période de 1969 à 1971 seront
traités en détail dans des fascicules separés (13]...[18]. En détail, il s'agit du développement et de l'amélioration
des méthodes de tests citées en 1 et 2. Dans les deux cas, on a développé en outre des programmes de calculs.
Ensuite vient la description des nouveaux tests destinés aux groupes d'appareils suivants: redresseurs,
redresseurs différentiels (orthoprojecteurs) et coordinatographes. Le présent compte-rendu traite en outre les
problémes de l'application des tests standards et donne un court aperçu d’une étude théorique sur la simulation
analytique des appareils de stétéorestitutions graphiques.
20